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STTUktilON DES FORGES
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
Lorsque la machine à vapeur ne marche pas, Cette cisaille ne peuraller; pour y suppléer, on en a mis une autre Z' sur l'arbre de la roue hydraulique O, et, afin de profiter de tous les moyens de mouvement, on a placé aussi à côté un petit tam-
flante, soit par _celui de la machine du laminoir. Le mouvement des tiroirs de la machine oscillante est très-curieux; il a lieu par une communication à genou, trop longue à suivre pour être
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bour t, propre à faire- le noir nécessaire aux moulages de fonderie. Les engrenages qui donnent le mouvement aux
cylindres des laminoirs, font en outre marcher une presse Y au moyen d'un nouvel arbre et dé deux attires engrenages. Cette pressa son mouvement très-rapide et sa levée très-faible ; aussi faut-il longtemps pour y travailler des loupes; encore, pour qu'elles soient pressées, doit-on tou-
jours les pousser vers le fond , et pour qu'elles puissent entrer, en faire six à chaque fournée. Afin de remédier 'a ces inconvénients, l'on a monté un marteau V pour remplacer la presse lorsque les eaux permettent de le faire marcher. Ibest mû par une roue hydraulique à huit bras et à aubes; la longueur de la roue est de im,30, le nombre d'aubes est de 20; leur distance à la circonférence est de om,5o. Le marteau pèse 4.5oo kilog., la bague a cinq cames, mais on a évidé le tambour; c'est, ce nous semble, se priver de l'avantage de la niasse de cette pièce lorsqu'elle se trouve en mouvement.
Sur l'arbre de la manivelle qui fait aller la presse , se trouve un tambour t' qui donne, par des courroies, le mouvement à des arbres de com-
munication placés à trois ou quatre mètres audessus du sol. Ces arbres font motivbir les tours des ajusteurs, placés très-loin en U'. Ils peuvent d'ailleurs, par le moyen d'un embrayage, marcher, soit par le mouvement de la machine souf-
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décrite ici.
D'après ce que nous Venons de dire, Io loupes sont pressées ou martelées; il n'y a par douze heures,
pour ce travail et pour le laminage, que trois hommes; I° deux marteleurs ou cingleurs qui ont i fr. 5o par mille kilog. pour ,eux deux; 2° un lamineur, qui reçoit les barres ,derrière les. trains ; il a r fr.
par jour, et les pailles de fer qui tombent pendant le laminage. On les lui reprend pour o fr. 40
les L000 kilog. Il peut ainsi gagner 2,50 à 2 fr. par jour.
Les loupes martelées ou cinglées sont passées
au laminoir par ces trois ouvriers, qui sont en outre aidés par le toqueur du four dont on lamine le fer.
Pour avoir l'ensemble des dépenses auxquelles donne lieu le fer puddlé, il faut y joindre encore celles des deux conducteurs de la machine à vapeur; ils ont 55 et 45 fr. .par mois pour un travail dé douze heures par jour , soit 5o fr.' Chacun, par mis, il y a de plus les.dépenses d'entretien, de graissés, d'huile, etc.
11 est facile maintenant d'établir le prix de revient des fers ébauchés; il se compose comme suit
(Voir le tableau à la page suivante.)