Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 208]

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uE FRANCE ET DE nkitaQui,;,.

SITUATION DES FORGES

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Fers au bois.

Prix de revient de 1.000 hilog. de fer ébauché.

Ou doit quelquefois, d'après lés Comniâiiites'efue ClIARDON.

MITRAILLE

FONTE.

MAIN-D'OEUVRE

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Désignation

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du travail.

c. fr.

i

Pour le puddlage. 6,10 martelage et laminage

1,50

l'aide lamineur. 0,45

un conduiseur. 0,55 kil. fr.

fr.

kil, fr.

600

30

990

50

fr.

11,84 146,91

kil.

fr.

60

18

4s. 10,80

Francs.

fr. 9

r

196,71

ce qui fait donc 19 fr. 67 p. too kilog. sans les frais de surveillance et d'entretien des l'ours et du laminoir. Ce prix est celui de ri oo kilog.- de fer ébauché brut. Mais pour le bien apprécier, il faut considérer

la qualité des produits que l'on a obtenus, et qui. peut diminuer de beaucoup les dépenses des travaux postérieurs. Or, on obtient directement ainsi rebauchage, du fer dé 6 cent..de large sur 15 mil!.

d'épaisseur et 6 mètres de long. C'est au reste le plus petit échantillon de cette sorte de fer, et l'on fait directement avec lui les feii spathés, jusqu'à la dimension de 1/3 de ligne d'épaisseur sur 13 lignes de large. Les di m ensions ordinaires des fers ébauchés sont

de i décimètre de large sur 7 b 8 lignes d'épaisseur ; en les mettant en paquet on obtient directement les fers marchands de toutes dimensions; on ne corroie jamais ces fers que pour les travaux particuliers, ceux de carrossage par exemple.

l'on reçoit, faire dii-fer affiné au bois. OU a pour ce travail , dans l'usine , deux foyers d'affinerie f, Ces foyers sont placés sdus. le même massif, et n'ont qu'une même cheminée; ils se composent de deux par tics ; hi première est celle où l'on'affine on emploie pour cela de vieilles fontes; le vent arrive à la tuyère par le tuyau dont nous avons parlé , et qui conduit le veut de la soufflerie du haut fourneau à chaque forge de t'usine. La deuxième partie est un four placé à côté du premier, niais en dessus, et dans lequel on met la fonte froide qui s'échauffe ainsi, pour l'opération suivante dont elle hâte alors le travaillorsqu'on vient à la mettre chaude dans le foyer d'affinage. Ce moyen de chauffage , antérieurement au travail, serait, pour les forges à marteau , préférable celui qu'elles emploient pour le chauffirge des massiaux aux chaufferies en les plaçant seuledient sur des barres de fer au-dessus de la flammé qui s'échappe librement du foyer. Mais ces forges sont. habituées à ne profiter de leurs moyens que tels qu'ils se trouvent établis, et trop souvent sans aucun end de raisonnement ni (l'économie; cepeu. dant la cherté des charbons donne à ces changements une utilité réelle. La cheminée des feux d'affinerie sert en outre à la fabrication du gaz. Elle est traversée, à 8 mètres de haut par une cornue en fonte de v° ,3o de long sur 0m,34 de diamètre , et que l'on remplit de bouille. Cette houille est distillée par la chaleur perdue des feux d'affinerie qui s'écoule 'par la Tome FM 1845. u7