Annales des Mines (1845, série 4, volume 8) [Image 209]

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SITUATION DES FORGES 416 cheminée, et le gaz produit se rend par des tuyaux aux lavoirs et au gazomètre ,J;'. Au dehors de chaque cornue est un tube plus large on barillet auquel se 1r9uve adapté un tuyau vertical qui descend dans un bac placé au pied de la cheminée, et où se rend ainsi le goudron provenant de la distillation; on se sert ensuite de ce dernier pour peindre les machines.

Il y a trois cornues pour produire le gaz né-

cessaire à toute l'usine ; les deux autres g, g, sont placées dans les cheminées des deux fours qui sont à la suite des fours à puddler L'. Laminoir marchand.

Le laminoir marchand se compose de trois pai-

res de cylindres A',AI, A.1,, pour les ,gros fers; de trois paires a,a,a, pour les petits fel s , et de deux

DE FitepIcE ET DELGIQ1JE.

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Les dispositions des roues, des engrenages des no: rs _du reste de l'usine ont machines et des très - compliquées par leur communiea0pn de mouvement ; nous allons tâcher de les déqire. Nous venons d'indiquer l'effet de la roue W, placée à eôté du laminoir marchand. ..11 y a sur l'arbre de cette roue une poulie e sur laquelle. on met une chaîne, qui brit aller une pompe servant à monter de l'eau dans des bacs, d'où l'on alimente ensuite, par des conduits, les .tourillons et les cylindres.

Nous avons vu que l'arbre de mouvement des trois premiers cylindres se prolongeait au delà de la roue pour aller s'embrayer dans les engre-

nages de la machine à vapeur, dont la ,diregtiou du balancier est perpendiculaire à celle de cet arbre. Cet embrayage se fait par une roue conique /1

pares de coquilles a',u',.Ces cinq dernières paires ne sontpas surie même axe que les trois premières;

placée sur l'arbre d, et qui communique aux engrenages de la machine par l'une ou l'autre de

de ce train par une roue hydraulique B', ou par

en même temps; l'une de ces roues, I, transmet, à l'arbre en question et par suite aux cylindres, le mouvement de la machine à vapeur ; l'autre rope P, par une série d'arbres et d'engreuages,fait marcher un arbre à cames p', muni d'un volant y, et faisant aller deux martinets ni, MT. Le feu de forge destiné à chauffer le fer pour ces martinets est F. Ces martinets peuvent marcher par trois moyens

Je mouvement est d'ailleurs donné aux deux parties

une machine à vapeur C', de la force de 100 chevaux.

La roue B' porte sur l'une de ses couronnes un grand engrenage ',qui communique avec le pignon b' de l'arbre de mouvement d des trois premiers cylindres; quand elle ne marche pas, cet arbre se prolonge et va, au moyen d'un encliquetage, s'embrayer au-delà de la roue avec les engrenages de la machine. Les cinq autres paires de cylindres et de coquilles reçoivent dans ce cas leur mouvement de la machine à vapeur par ce même arbre ci au moyen de deux engrenages b' , et d'un autre arbre al , qui longe, sur le soi, les cages des trois premières paires, A', A', A'.

deux autres roues coniques 1, P, ou par toutes deux

différents:

1° Par la roue, comme nous venons de le dire; 2° Par la machine à vapeur; 3° Lorsque ni l'un ni l'autre de ces moyens ne peut être employé, l'arbre à cames pf , communique avec un engrenage placé sous terre, et, par