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SITUATION DES FORGES
DE FRANCE ET DE ItEI.GIQUE.
vraie cause de sa formation, l'égalité de position, l'égalité d'avantages dans l'achat des matières premières.
celles situées auprès de Saint-Dizier, :4, l'autre extrémité nord du département (HautesMarne). Mais ce n'eût point été là une cause de perte, puisque, d'après ce que nous avons déjà dit, on ne
Aussi, bien qu'il y ait dans cette société des forges réunies, ou en nom collectif, plusieurs forges proprement dites, on ne compte que celles qui ont des hauts-fourneaux , les seules en effet, qui , par suite de leur énorme consommation de
charbon de bois, produit dans le pays, aient
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donne à faire à une usine que ce qu'elle pent,prOduire avec quelque avantage, et que, d'après les dispositions de la société, puisque le bénéfice se trouve toujours réparti, on laisserait.plutôt chô-
mer l'usine qui ne pourrait :travailler qu'avec
amené la formation Je cette société.
perte.
Les forges qui se sont ainsi réunies à la première fois, sont
Mais il est malheureusement arrivé que des propriétaires trop confiants, après cette union d'intérêts, dans nue marche d'allitires assurées, ont
Brousseval , possédant 2 fourneaux.
- 111onireuil ,
1 Dommartin, 2
Tampiilon, Vaux, Buisson,
1
1 1
Chatelier,
Enraie,
2
Chamouilly,
2
Eeot,
1 1
Noneourt Donjeux,
Total.
2 1 . .
.
20
Les divers propriétaires de ces vingt fourneaux avaient réuni un fonds de rou/ementde3.200.000fr.,
et étaient restés chacun régisseur de leur établissement, pour le compte de la société et pour garau,t de leur propre intérêt. Les unes et les autres de ces forges ne sont point placées avec les meules avairitag,s de localité. Ainsi, les quatre dernières usines, situées danc ce quel:on nomme le haut pays, payent leurs mines beaucoup plus cher, par suite de transport , que
négligé de donner leurs soins personnels, et pont,
après 18 mois, amené que de fâcheux résultats à la société.
Elle a eu, en 1841, 15o.000 fr. de perte. Ceci n'est que le premier résulte d'un vice, dp -l'administration. De ce que chaque intéressé avait à conduire son usine, on a pensé que nulle surveillance de l'administration , nulle intervention des autres associés dans l'examen devsa,gestion ne devenait nécessaire. il n'y avait pour toute la:société qu'une personne chargée de procurer -les fournitures, et de placer les produits; mai S nul inspecteur ne venait ensuite examiner l'ordre existant vérifier l'état présent, empêcher le mal qui arrive souvent inaperçu , mais que la négligreance.e rend aussi bien souvent promptement ,
Malgré l'évidence, ces dernières usines n'ont pas voulu reconnaître que c'était par leur faute qu'on avait eu ces résultats, et elles ont demandé à ne plus faire partie de la société qui s'est ainsi trouvée dissoute après 18 mois.