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SITUATION DES FORGES 466 résultats que peut donner ce moyen varient : par la moins bonne nature des fontes; 20 par la diffé-
rence de qualité des mitrailles elles-mêmes qui peuvent souvent, suivant les lieux, provenir des mêmes qualités de fontes que celles qu'on veut corriger. Les circonstances ne permettent pas de prévoir un changement dans le prix de revient de 14 fr. 52 pour les fontes. Les laminoirs dont nous parlons ayant leur haut-fourneau à leur disposition profitent immédiatement de leur bénéfice, et consom-
ment à ce prix. De plus, comme nous l'avons dit , les fontes que l'on produit étant toujours de même qualité, et les variétés de (butes pour l'ers tend, es et. pour fersforts ne se produisant pas, il n'y a nulle raison de voir venir une variation sur ce point. Le prix affecté aux forges du Nord a d'autres conditions à remplir, 1-mils ne peut guère non plus être diminué. D'abord , les fontes étant achetées à ,des fourneaux étrangers doivent nécessairement payer à ceux-ci leur bénéfice. Ensuite la différence des qualités qu'on est obligé de demander par suite des emplois différents auxquels le fer est destiné amène encore dans les prix de ces fontes des variations très-sensibles.
Il n'y aurait, pour diminuer les frais sur ce
point, qu'à moins consommer des l'otites les plus chères, mais les autres dépenses d'amélioration nécessaires à la fabrication devenant alors plus fortes détruiraient l'équilibre qu'on aurait voulu établir. Les prix des fontes paraissent donc être une des conditions de localité que l'on ne peut changer, et les efforts doivent porter sur les diminutions de
DE FRANCE ET DE BELGIQUE.
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déchet. Si l'on arrivait, dans les usines du Nord comme dans .celles de Champagne , au même chiffre de déchet de 18,28 p. 0/0, ce serait sur too kilog. une économie de 2 fr. 74 qu'elles auraient réalisée par suite de cette diminution. Les consommations de charbon ou de houille présentent des conditions différentes; celles des premières forges ne s'élèvent, par suite de la brièveté du travail qu'a r ".,245 par kilog. de fonte, tandis qu'elles vont clans ies deuxièmes laminoirs jusqu'à 31".,3o, les consommations pour les chauffages de machines s'y trouvant comprises. Malgré cette énorme différence, la dépense ale lede combusti-
ble est encore à l'avantage des seconds laminoirs de ikiL,60, par suite de la différence du prix des combustibles, qui reviennent à 5 fr. les too kilog. dans le premier cas, et à r fi. 25 seulement dans le deuxième. Cette condition onéreuse se trouve une
de celles de la localité, contre laquelle les forges de Champagne n'ont d'autres ressources que lemploi des moyens de communication que nous indiquerons plus loin , et q ni feront descendre le prix du combustible minéral à 25 fr. les 1.000 ainsi que nous l'avons déjà dit. Par suite de cette réduction du prix du coinbusuble minéral , celui des fers se trouvera réduit de 3 fr. ru , ce qui fera descendre le prix de revient à 29 fr. 70. Cette disproportion des quantités de charbon' dans les consommations tient , avons nous dit , à la différence de longueur du travail. En introduisant clans les forges du Nord le travail des fours à puddler tel qu'il -a lieu dans les forges de Champagne, leur consommation de charbon se réduira et
tendra à devenir la même que celle de ces dernières forges , c'est-à-dire de tkil ,245 au lieu de