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EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR
sent entrer un peu l'un dans l'antre, 4 la manière
des parties, de tuyaux de poêle, et liés entre eux par des rivets en fer. Chaque virole est d'ail-
leurs formée de deux feuilles de tôle assemblées entre elles. à recouvrement, au moyen de
deux lignes longitudinales de rivets; c'est la virole
antérieure des bouilleurs qui avait été brûlée en dessous, et à laquelleil avait fallu rappnrter une
fille de cuivre qui s'étend depuis la seconde virole jusqu'à om,3o environ de la tête du bouil-
leur. Enfin c'est l'extrémité postérieure de la virole endommagée qui recouvrait un peu, à l'extérieur, la virole suivante. Or, la pièce de cuivre ayant, comme il a été dit, 1m,05 de long, plus les parties venant en .recouvrement sur la tôle,
s'appuyait ,intérieurement sur: la portion de la virole conservée , d sontex,tffirnité antérieure et sur
les deuxlongs côtés; 44ipikp-tie postérieure, au contraire, elle était appliquée sur le contour extérieur de la virole sniyante, : les cornières seules étaient engagées. eutr.gLkl,feuilles de tôle des deux virôles, ce qui amit, obligé d',.a,m,incir ,ces
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cède donc un peu l'épaisseur légale. Mais,
il
est évident qu'une pièce ainsi rapportée ne pouvait résister aussi bien qu'un tronçon cylindrique complet ; que dans une réparation faite sur: place, il est impossible d'établir les rivets avec la même solidité que dans la construction d'une chaudière neuve ; et que la feuille de cuivre, enve-
loppant à l'une de ses extrémités le contour ex4.., rieur de la partie conservée du bouilleur, devait supporter la totalité de la pression de la vapeur
sans être aidée par la résistance de la tôle; eu égard à toutes ces circonstances, il eut été con-. venable de lui donner une épaisseur plus grande que 7 millimètres. Toutes les autres parties de la chaudière étaient
dans un bon état de conservation; seulement, dans la partie des bouilleurs contiguë aux pièces rapportées, l'épaisseur de la tôle avait été réduite par l'usure, de son épaisseur primitive to millimètres à .9, et sur quelques points à tres 1/2. L'accident arrivé à la chaudière prôve-...
nait donc seulement de la rupture de l'une des feuilles de cuivre rapportées. D'a près la déclaration du sieur Foucher et de son'
cornières. C'est préciseinent.prèsj,du point oMt!_., cuivre S'appliquait sur. là partie (intérieure de la seconde virole, que la résisiance à lar.upture était, moindre. C'est aussi-là que. la rupture a eu.,,lietr,
portée au bouilleur de gauche (par rapport au
ou plutôt acommencé. L'épaisseur de la feuille de cuivre était, ainsi qu'il a été dit, de om,007; l'épaisseur prescrite par l'ordonnance du 22 mai. 1843 et par les règlements antérieurs pour les parois des chaudières
chaudière, au niveau de la plate-forme supé-
en tôle ou en cuivre laminé est, pour des cylindres de on',5o de diamètre et le timbre de
5 atmosphères de om,0066. L'épaisseur des feuilles
de cuivre ajustées par le sieur Decoudun ex-
commis, la déchirure de la feuille de cuivre rap-
chauffeur tourné vers le fourneau) se serait produite instantanément, comme un coup de foudre, au moment où le chauffeur était auprès de la machine à vapeur établie, à une faible distance de la rieure du massif de maçonnerie.
La rupture aurait eu pour résultat la démolition du devant du fourneau et un déplacement pen, prononcé de la chaudière, qui avait été pôrtée