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RAPPORT SUR LES MESURES DE SURETÉ
Enfin, on a placé horizontalement, dans la boîte à fumée, une plaque de tôle percée de trous circulaires, d'environ un centimètre de diamètre ;
de sorte que toutes les parties solides qui ne se présentent pas directement à l'orifice de ces ouvertures, sont immédiatement repoussées vers le fond de la boîte à fumée. A cette nomenclature des moyens pratiqués en France, nous devons ajouter un procédé essayé en
Allemagne, et qui, dit-on, a donné de bons ré-. sultats. Ce procédé consiste dans une roue munie
de palettes en forme de spirale, que l'on place au haut de la cheminée, sous une inclinaison de 45 degrés. Cette roue est mise en mouvement par Pair échauffé qui sort de la cheminée, et dans ce mouvement elle emporte les étincelles sur les
parois de la cheminée, où elles s'éteignent et perdent leur force d'impulsion. La commission, après s'être rendu compte, au-
tant que possible, des avantages de chacun des divers procédés ci-dessus indiqués, n'a pas pensé qu'il y eûtlieu d'en prescrire aucun d'une manière impérative, et elle est d'avis qu'il conviendrait d'inviter l'administration à soumettre chacun d'eux à des expériences régulières; mais en attendant que ces expériences permettent de faire un choix, elle croit devoir demander, d'une manière formelle, que les compagnies soient tenues d'employer l'un ou l'autre des procédés dont il s'agit. En ce qui concerne les charbons embrasés qui tombent de la grille du foyer des locomotives, le seul moyen connu de prévenir les incendies qu'ils peuvent occasionner, est d'en empêcher la chute sur le sol, au moyen de cendriers; mais ces cendriers ont quelques inconvénients graves qui les
APPLICABLES AUX CREMiNS DE FER.
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font repousser de plusieurs fabricants : ils ont l'inconvénient de rendre le tirage plus difficile, d'être
trop près du sol, de hâter l'usure des barreaux de la grille , de rendre difficile le nettoyage de cette grille; enfin de gêner beaucoup la manoeuvre du les circonstances où il peut avoir mécanicien, besoin de jeter son feu sans retard. Toutefois, il pourrai t n'être pas impossible de trouver une disposition qui parât, en partie du moins, aux inconvénients ci-dessus sig,nalés ; et dans ce cas, il y aurait évidemment un très-grand avantage dans
l'emploi des cendriers, puisqu'ils auraient pour résultat de prévenir la chute des charbons embrasés. Mais dans l'état des choses, la commission ne pense pas qu'il y ait lieu de prescrire cet emploi, et elle ne peut que proposer d'attendre les résultats d'une plus longue expérience. CHAPITRE III. Des mesures relatives à la formation et à la composition des convois.
Dans les deux chapitres qui précèdent, Monsieur
le Ministre, la commission a exposé les mesures qu'il lui paraissait utile de prendre , en ce qui concerne la voie de chemin de f'er et le matériel d'exploitation employé à la parcourir, pour garan-
tir la sûreté des voyageurs. Elle va examiner maintenant ce qu'il peut y avoir à prescrire pour la composition et la marche des convois, et là encore vont se présenter un assez grand nombre de questions dignes de toute la sollicitude de l'administration publique. La première et l'une des plus importantes assu-
rément consiste à savoir si l'on doit permettre