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USINES A mn
de croire que la consommation de la Ferreria del Angel est notablement supérieure. Cette usine aurait donc au moins 15 fr. de frais de plus que la Basse-Indre, par le seul fait de l'emploi d'une qua-
lité de charbon différente, et il suffirait quelle consomme-a par tonne de fer marchand, 250 kil. de houille de plus que Basse-Indre, pour que sa fabrication fût grevée d'un excès total de dépense équivalant à l'excès de prix de vente qui ressort de la comparaison des prix courants. Or un pareil excès de consommation en houille, aux forges de Malaga, n'est pas douteux pour moi. Prix des fers
n. 1.
Indépendamment des fers classés dans le tableau
précédent, la Ferreria del Angel livre au commerce, en petite quantité, des fers puddlés qu'elle vend de 36o à 400 fr. la tonne. Ces fers, appelés fers n° i, sont ceux dont il a été question comme produits par un réchauffage au four à puddler. Avant la hausse du mois d'août, ils étaient cotés à 33o et 35o fr. M. Heredia qui peut compter, il est vrai, sur l'emploi de ses fontes à l'anthracite, moins chères sans doute que les fontes au charbon de bois de Marbella, mais qui exigent, par compensation, une opération de plus, le rnazéage, M. Heredia m'a
assuré qu'il pourrait livrer ces mêmes fers à 320 fr. On peut induire de là et de la différence normale de Io() fr. par tonne entre les prix des variétés courantes de fer laminé, que la Ferreria del Angel serait en état de livrer ses fers au prix moyen de 420 fr. à 520 fr. , c'est-à-dire à des prix moindres que ceux de la Basse-Indre. J'arrive à ces prix en comptant I00 fr. par-, tonne pour la différence entre les prix de revient des fers puddlés
et }aminés. On ne saurait admettre davantage,
DE MALAGA.
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même pour des houilles à 4o fr., et les prix de main-d'oeuvre les plus élevés.
De plus, si cet aperçu est fondé et si la Basse-
Prix de vente
Indre a réellement, sur la forge espagnole, un avantage d'au moins 25 fr. par tonne de fer
possibles.
marchand, grâce seulement au système de travail qu'elle suit (1) et à la nature de la houille qu'elle emploie, on peut conclure de ce qui précède que
les usines de Malaga n'ont qu'a imiter ce qui se fait dans la forge française pour pouvoir livrer leurs fers aux prix moyens dé 395 fr. à 495 fr. Ces chiffres eux-mêmes comporteraient une ré-
duction de 8 p. o/o Si les prix antérieurs à la hausse survenue au milieu de 1845, laissaient aux producteurs de fer des bénéfices suffisants. On arrive ainsi à trouver 36 fr. par Loo kilog. pour le prix auquel les forges de Malaga semblent pouvoir livrer leurs fers de première classe.
Ce n'est pas une vaine curiosité qui m'a fait considérations pousser cet examen jusqu'à ce point, mais uni- sduer,letraiLement veulent l'espoir d'en tirer quelques inductions l'Algérie. utiles. Tout en sachant que bon nombre des don nées qu' on recueille, en passant, dans les usines, laissent trop souvent à désirer sous le rapport de l'exactitude, j'ai pensé que la publication de mes notes pourrait offrir, néanmoins, quelques secours (1) Le système de travail de la Basse-Indre est caracté-
risé, au puddlage, par l'emploi d'un four double pour l'échauffement préalable de la fonte ; ce qui réduit à 600 kil, la consommation de houille menue par tonne de fer puddlé, et, au chauffage, par l'emploi de ventilateurs pour activer la combustion de la chauffe, ce qui permet
de ne consommer, par tonne de fer marchand, que
450 kilog. de houille meilleure, il est vrai , que celle qu'on donne au puddlage.