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FABRICATION ET COMMERCE
DES FE FIS A, ACIER.
toujours soumise dans les mêmes conditions à la cémentation, à la fusion, à l'étirage, à l'élaboration spéciale qui fait l'objet de l'industrie, et enfin à la trempe, suivant les procédés qu'une longue expé-
de ces catégories, on recherche encore les qualités qui conviennent spéçialement .k.iebaque emploi. La masse de çomiaissantiee. -pratiques qui permet aujourd'hui de choisir à coup sûr la matière pree mière de chaque fabrication est sans contredit le
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rience a fait connaître, donne, en définitive, des produits toujours identiques et offrant toute la qualité que comporte la nature du fer élaboré. De là, dans les manipulations successives, une précision et une
rapidité d'allures qui dépassent tout ce qu'on voit ailleurs, et qui ne sont, en dernière analyse, que la conséquence des propriétés de la matière première. Cette constance des caractères appartient surtout aux meilleures marques; indépendamment de la qualité propre à chaque barre , elle contribue singulièrement à faire rechercher ces marques par les fabricants d'acier. Types nombreux résultant de la combinai-
son de ces diverses propriétés.
Le développement plus ou moins prononcé de ces propriétés, combiné avec diverses nuances secondaires que les ouvriers seuls ont su apprécier jusqu'à ce jour, détermine, dans la série des fers à acier, beaucoup de types particuliers. Chacun de ceux-ci est spécialement recherché par toutes les industries qui exploitent dans l'acier une certaine classe de propriétés physiques et métallurgiques.
Ainsi toutes les marques de 1" rang et plusieurs marques de 2e, 3e et 4e rang (voir p. 146) sont par-
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ticulièrement propres à la fabrication des aciers fondus ; parmi ces derniers, on distingue en outre les sortes qui conviennent le mieux pour les divers objets tranchants, lés limes-, les scies, les faux , les tôles, les fils etc. OU'elasse également en Catégories distinctes lies marques qui, après la cénientation , réclament préalablement le laminage, l'étirage ou le corroyage ; et dans chacune
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plus précieux enseignement que le Yorkshire puisse présenter au monde industriel.. Cette définition de propriétés essentiellement Communemevariables d'un fer à l'autre, serait encore incom- n'Un% detclfear"seà, si l'on ne parvenait , à l'aide d'une com- acier. mune mesure, à établir un .Hclassement métho-
plète
dique entré les différentes marques. Ce classement serait impossible si on prenait seulement pour
point de départ, comme je dus le faire au début de mes études, les opinions particulières des personnes qui produisent ou qui élaborent les fers à acier. Je reconnus bientôt que chaque fabricant est disposé à s'exagérer l'importance et la perfection du genre de fabrication qui lui est propre et qu'on s'expose infailliblement à de grandes erreurs en basant des jugements sur de telles informations. Se constatai également qu'il n'existe aucun moyen sûr d'apprécier, même par une sé.rie d'expériences directes, la valeur réelle de la plupart des aciers bruts et ouvrés ; chaque jour j'acquiers de plus en plus la conviction que des épreuves de ce genre serviront toujours au besoin à confirmer une opinion arrêtée à l'avance, et qu'il n'en peut résulter que des erreurs et des déceptions. La seule mesure qui puisse servir de base à un classement sérieux est la valeur commerciale, aussi bien pour les matières premières que pour les produits. En ce qui concerne les fers à acier, le marché de Sheffield, où tous les fers du Nord