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154 Causes de la
supériorité des fers sadois.
FABRICATION ET COMMERCE
Les observations sommaires que je viens dé presenter au sujet de la fabrication des fers à acier motivent suffisamment les conclusions suivantes Le corps ou la propension aciéreose des fers à acier est essentiellement le résultat d'une propriété naturelle des minerais employés. Une élaboration vicieuse détruit plus ou Moins cette qualité ;
sieurs méthodes de travail paraissent pouvoir la développer également ; aucune méthode connue jusqu'à ce jour n'a pu la porter, dans aucun fer, au-dessus de certaines limites tracées par la nature même des minerais. C'est surtout dans la conversion de la fonte en fer forgé que la méthode métallurgique influe $4r la qualité du produit. Les méthodes employées en Suède se distinguent des méthodes suivies 'en France par une très-forte consommation de combustible végétal. La fabrication des fers de pre mier choix destinés à l'exportation, exige quelquefois, toute correction faite à raison des fers rebutés, quatre parties de charbon pour une partie de fer obtenu : rarement cette consommation tombe au-dessous de trois parties. -
La purêté du fer dépénd engi,eidé pâttië là nature du minerai élaboré ; on chercherait nement à la développer au degré convenabh, pour les aciéries, dans nombre de fs pffivetiart de LeSiôforss; Ostberg d'Elfliarle6; membre dit colle royal des mines; C. F. Vcern de tiacheforss; J. Veerl d'Uddekoim , conseiller d'etal ; J. Danielson, dirtirtde de forges à iNtunkforss ; F. Scheele, bergmeister à Philte stadt ; C. P. Bergsten de Fahlun ; le baron P..4, TÉittrir d'Ôsterby; C. 13éronius, geschworlier à Ilaneniorn bert , directeur des_ ruines' de Kongsberg; RosChir, dire& Leur des Usines dé MridUM.
DES rEns  ACIÈII.
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de minerais communs ; mais elle dépend aussi essentiellement, de la méthode de travail. La grande difficulté que paraît offrir le traitement métallurgique des minerais de troisième, de quatrième et de cinquième rang, consiste à obtenir un grand degré de pureté sans détruire en tout ou en partie la propriété aciéreuse. C'est surtout pour arriver à ce but qu'il ne faut, épargner ni la main-d'oeuvre ni le combustible. En résumé, l'expérience acquise en Suède et
en Grande -Bretagne, ne-donne nullement lieu
d'espérer que l'art puisse développer dans le fer la propension aciéreuse, et qu'a cet égard on puisse suppléer à l'insuffisance des minerais par le progrès de la métallurgie :les forges de Danemora qui produisent des _fers à acier classés hors ligne parmi tous les fers connus, sont précisément celles qui ont conservé les p! ri anciennes méthodes de travail f tous les fabricants de ce district sdet Convaincus qu'ils n'ont rien à gagner à modifierles proCédés qui y sont établis depuis 1643. Si malgré cet état stationnaire, les forges de Datte
mora ont vu croître constamment depuis deut siècles la réputation de leurs produits, c'est qu'en
cette matière, comme en beaucoup d'autres, la nature est plus puissante que l'art (1). (1) Cette conclusion n'est point particulière, au reStei à la métallurgie des fers à acier ; elle s'applique égalenient a la production de toutes les sOrieS supérieures de fer destinées aux emplois qui exigent dans le ittétal Une aptitude particulière portée à un degré éminent. J'aurai occasion de démontrer ailleurs q:i'à buttes les époques de
la métallurgie, la preduct ion des fers d'élite a hitijfitirSété la conséquence de l'exploitation de certains ttrineree,4t
que le progrès de Part n'a absolument rien glititeetet état de choses. Il y a meule de nombreux motifs d ri-