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F RRI&T1ON ET ' C6MMERCE
par le Sern-Wigen , les fabricants suédois tirent sur les acheteurs étrangers des traites à trois mois de date, qui se négocient en Suède au change de 22- skiliinsbanc. pdur un franc, ou de 12 rixcl. banc.- pour une livre sterling. 11,Iode de vente
'Angleterre ; anetens marchés
-Pendant les deux derniers siècles, les fers à acier n'avaient d'autre débouché que l'AngleterÉe
à longs termes, et s'expédiaient presque excliisiVement pat' le port
de Stockholm. Les fers de Daneinora étaient yen'dus par cleS marchés à très-longs termes, à dés mai-
Sons anglaises, et celles-ci n'épargnaient aucun -sacrifice pour s'attribuer la possession exclusive de la matièrequi assurait, suries marchés neutres, -la suprématie des aciers anglais. La France', qui ad-
mettait alors presque en franchise les fers étrangers, se trouvait, pour élaborer les fers à acier de la Suède, dans des conditions beaucoup plus favorables que l'Angleterre, qui imposait à l'entrée de ces fers des droits fort élevés. Les marchés à longs termes avaient clone une très-grande importance pour l'industrie anglaise, pour le cas où les aciéries françaises, sortant de la voie fausse où ellesétaient engagées (voir le §11, p.218), auraient voulu suivre celle où prospéraient les aciéries de la Grande-Bretagne. Pour les autres fers exportés de Stockholm , il existait ordinairement, ainsi que cela
lieu aujourd'hui, deux intermédiaires entre le fabricant suédois et le fabricant anglais : l'un à Stbékholm, qui passait desmarchés avec les forges; l'autre à Hull , qui vendait les fers en détail aux fabricants du Yorkshire. Modifications ré-
contesaeu, d
Ces habitudes commerciales, entretenues par les
mode restrictions
que lés 'règlements et la nature des
an DES FERS A ACIER.
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choses opposaient à l'essor des forges suédoises, par l'accroissement lent et progressif des aciéries anglaises et par l'absence de toute concurrence établie en dehors de l'Angleterre, ont été singulièrement modifiées depuis le commencement de ce siècle, et surtout dans ces dernières années. Depuis que le port de Gâtheborg est en communication avec le lac Wenern, il s'est créé, pour ainsi dire, de nouveaux groupes métallurgiques dans les provinces qui confluent à ce lac. Depuis ce temps, la production des fers à acier a presque toujours de-
vancé les besoins des aciéries anglaises. et une puissante concurrence s'est organisée à Giitheborg contre le commerce de Stockholm. Les maîtres de forges de cette région occidentale, sans cesse appliqués à supplanter leurs rivaux de la région opposée, ont généralement supprimé l'un des intermédiaires qui grèvent le commerce de Stockholm, et ont ouvert des relations directes avec les négociants de Hull et même avec les fabricants du Yorkshire ceux de ces maîtres de forges qui ne peuvent s'occuper eux-mêmes du placement de leurs fers, con-
fient leurs intérêts aux propriétaires des forges principales. Ces communications directes ont mis
le producteur à même de connaître le jugement pl té par le fabricant d'acier sur les défauts et les qualités de ses fers ; elles ont donné lieu aux tentatives de perfection nemen t q ue j'ai précédemment signalées , et contribué, dans une certaine mesure,
à porter les ters de troisième ordre de Persberg, de Langban, de Taberg et d'Arendal , auw rang distingué qu'ils occupent aujourd'hui. Pourvues d'un large approvisionnement de fers à acier, les fabriques du Yorkshire ont pu suivre, depuis quinze ans, les allures véritablement dés-