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FABRICATION ET COMMERCE
ordonnées qu'ont prises, depuis cette époque, la plupart des grandes industries de la Grande-Bretagne. Stimulées à produire beaucoup pendant les époques de prospéritede l'industrie anglaise, les forges suédoises ont vivement ressenti le contre-coup des crises commerciales qui ont fait fer-
mer, pendant plusieurs années, la moitié des ateliers du Yorkshire (1). Pour la première fois les inconvénients des marchés à très-longs termes
se sont fait sentir : d'une part, certains négociants anglais, compromis dans les crises , ne présentèrent plus aux maisons suédoises les mêmes garanties que par le passé; de l'autre, ces mêmes Décelants, ne trouvant plus le placement de leurs fers, élevèrent des contestations jusque-là sans exemple sur la qualité des fers qui leur étaient livrés, et y trouvèrent des prétexte paur rompre les marchés ou pour en modifier l'exécution. Peu à peu on reconnut la convenance de renoncer aux marchés à longs termes : les exporteurs de Gôiheborg, toujours à la tête du mouvement, Ont tous aujour d' h ni la complète disposition de leurs
fers. Les habitudes se sont également modi-
fiées à Stôckolm : plusieurs fabricants s'oectipent eux-mêmes de l'exportation de leurs fers; les ma
cbés à longs termes ont été suprimés, même pour les fers de Danemora; les fabricants des Sect-mdes marques et même de deux marqués de préfifier
rang disposent maintenant de leurs produits; et pour les autres premières marques, les marchés n'ont été renouvelés, dernièrement, que pour des termes de trois à cinq années. (1) Mémoire sur la fabrication de l'acier en Yorkshire (Ann. des mines , 4e série, tome1H , p. 687).
DES FERS A ACIER.
175 Les changements survenus depuis t 814 dans les Influence des re-
conditions techniques et économiques des aciéries françaises ont singulièrement contribué à modifier les anciennes habitudes commerciales. Depuis le 21 décembre 1814, et par suite de quelques dispositions postérieures, les fers suédois sont soumis, à leur entrée en France, à un droit de douane fort
élevé, et qui, pour roo kilogr., varie, selon la dimension des barres, de 1805 à 45',32 (1).
Depuis l'a même époque, il s'est également produit
en France un fait entièrement nouveau , la création et le développement d'aciéries essentiellement fondées sur l'élaboration des fers suédois.
Les fabricants de fers à acier ont bientôt compris que la concurrence des aciéries françaises les affranchirait sûrement de la dépendance exclusive qui jusqu'alors avait pesé sur eux ; ils ont été dès lors moins disposés à se lier avec l'Angleterre par des marchés à longs termes. Tout récemment l'impulsion donnée , dans le bassin de la Loire, aux fabriques d'acier fondu, et la création d'aciéries importantes dans l'Amérique du Nord, ont con.= verti cette disposition en un système arrêté. D un autre côté, les négociants anglais n'ont plus aujourd'hui , à la conservai ion des marchés à longs termes, l'intérêt qu'ils devaient précédemment y attacher. L'inégalité qui existait autrefois dans les tarifs est compléternent intervertie aujourd'hui (I) Ces droits sont payés sur les fers importés en Fraace par navires étrangers; les d; os imposés sur lis fers importe par navires français ne varicnt respectivement mi, tie I 70 à 41 f,5; mais dan, les cas assez rares Où les fers s'ait importés par navires français, ce n'est pas l'acheteur de fers étrangers, Mais l'armateur français qui profite de la différence établie par le tarif.
atral b(), ni ces: raévce ecnIleas