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DB CÉMENTATION.
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n'Éb
ACIÉRIES
ensuite à les éprdiiver sur toutes nos espèces de » fers. » Réaumur commença ses expériences sous l'emcelle des idées pire d'une autre préoceupation , époque
- admetthéoriques qui régnaient à cette
qu'il est distingue du fer en ce tant que l'acier se il sten. relises et salines, plus pénétré de parties expériences insister dans ses se trouva conduit à des cériientàèomplexeS. Mecennaisfbridatnentale de la cémentation , sant la lôi finetice exclusive des corps combustibles carboni-
sés, il alla même juiqu'à déduire de ses expé-
riences que- le charbon dé bois employé seul comme cément, opérait phis lentement que les céments sa-
lins complexe, ét donnait des aciers de qualité inférieure. En résumé l'ouvrage que Réaumur publia en dés 1722 (i) vint complétement égarer l'opinion bases esindustriels sur les deux savants n des En sentielles de l'art qu'il prétendait enseigner.
premier lieu, sur le choix du cément, Réau-
, Mur fut conduit à recommander certaines recettes
'admettant nécessaireffient une forte proportion de Matières salines : il indiqua que cette recette de-
vait varier avec la nature du fer à cémenter, et qiie d'autres mélanges non expérimentés par lui pôuvaient vraisemblablement conduire au même fers à résultat En Second lieu , sur lé choix des
acier, il .éliOnça conime 'conclusion définitive que la plupart des provinces du royaume fournissent en aliondancê 'des fers étninenirnent, propres à êtte
convertis 'én. acier; 'que de tels fers existent nô(1) L'art de convertir le fer forgé en acier, par M. de
Réaumur. Paris, 1722.
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ta mment dans le Hainaut, le Nivernais , le Berri ,
la Bourgogne, le Dauphiné, le Béarn, l'Angoumois, le Périgord et la Bretagne. Ces assertions se présentaient avec l'autorité que donne une haute célébrité scientifique : elles s'appuyaient sur une longue suite d'expériences entre.
prises par dévouement pour la chose publique, avec l'appui spécial et aux frais du gouvernement; elles flattaient l'amour-propre national et offraient même une brillante perspective aux intérêts parti-
culiers dans toutes les provinces du royaume. A tous ces titres elles furent adoptées sans contestation. L'ouvrage de Réaumur , qui valut à son auteur une pension de douze mille livres, fut dès lors suivi comme un guide infaillible par toutes les personnes qui entreprirent depuis de fabriquer en France l'acier de cémentation. L'autorité que le livre de Réaumur a conservée jusqu'à ce jour, rapprochée des mécomptes auxquels il a constamment donné lieu , est sans contredit un des incidents les plus singuliers que présente l'histoire de la métallurgie francaise (I). Ce fait serait resté inexplicable pour moi si un grand nombre de documents officiels ne m'avaient permis de suivre les diverses phases de développement et de décadence (1) L'influence exercée sur l'opinion par les travaux
de Réaumur a subsisté jusqu'à ce jour pour les personnes qui n'ont point eu occasion de se livrer à l'étude
ou à la pratique des ateliers. Dans des rapports et dans des traités spéciaux récemment publiés, on a été jusqu'à affirmer que la supériorité des aciéries anglaises, et l'infériorité des aciéries françaises tenaient à ce que les Anglais s'étaient appliqués à mettre en pratique les préceptes de Réaumur, tandis que les Francais les avaient laissés tomber en oubli.