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HISTOIRE DES ACIÉRIES DE CÉMENTATION.
récent des inventions précédemment recommandées à la reconnaissance publique. Le premier volume de ce recueil complémentaire, rédigé une première fois et à grands traits, pour les quarante premières années de ce siècle, porterait, j'en suis convaincu, un haut enseignement à la fois pour la science et pour l'industrie. Résumé sur
L'histoire des aciéries françaises se résume en
toire des aciéries définitive dans les propositions suivantes : jusqu'à françaises.
ce jour on n'a pu trouver dans le sol du royaume la matière première de la fabrication des aciers fins. Les mécomptes qu'ont éprouvés pendant un siècle et demi toutes les usines qui se sont établies en France, tiennent essentiellement aux opinions erronées propagées par Réaumur et entretenues par des expériences officielles, touchant la propension aciéreuse des fers indigènes. Les succès réels qui ont été récemment obtenus en France, c'est-à-dire les seuls qui puissent un jour se main tenir dans les conditions d'une libre concurrence, sont dus à l'adoption pure et simple des moyens d'action sur lesquels, depuis deux siècles, est fondée la prospérité des aciéries anglaises, savoir l'élaboration des fers à acier du Nord et particulièrement des meilleures marques de Suède. S III. DES QUESTIONS QUE SOULEVE LE TARIF IMPOSÉ EN FRANCE A L'ENTRÉE DES FERS A ACIER DU NORD DE L'EUROPE.
Les fers du Nord employés comme matière presituation des consornmateurs de mière par les aciéries françaises , doivent acTarif actuel
fer,
quitter, à leur entr,e en France, un droit de douane qui, selon la dimension des barres, varie
de 1805 à 45`,32 par too kilogrammes. Cette
RÉFORME DU TARIF DES FERS A ACIER.
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charge pèse sur la fabrication de l'acier comme sur toutes les autres industries qui élaborent le fer, et si les autres données premières de ces indus-
tries étaient également identiques, il n'y aurait point lieu de réclamer ici une exception au tarif. Les industries qui élaborent le fer pour une destination autre que la conversion en acier, trou-
vent généralement en France la qualité de fer qui leur convient le mieux : souvent elles payent cette qualité too p. o/o plus cher qu'elles ne l'eussent fait dans le système commercial qui a pré-
valu, en France, depuis le règne de Louis XIV jusqu'à la fin de l'empire; elles se trouvent, pa r cela même , restreintes clans leur essor; et leurs pro-
duits, bien qu'ayant toute la qualité désirable, ne peuvent, en raison de leur haut prix, se placer sur les marchés étrangers. Mais, aux réclamations que suscite cet état de choses, les partisans du régime créé par la restauration répliquent par des raisons très-plausibles. A un point de vue élevé d'intérêt public, les inconvénients qui pèsent sur les consommateurs de fer brut sont compenség par les avantages attribués aux producteurs de ce
métal; les consommateurs de fers ouvrés sont
pourvus d'objets aussi bons que ceux que pourrait fournir le commerce étranger, et si le prix qu'ils en doivent donner est considérable, ils trouvent presque toujours une certaine compensation dans le tarif même qui protégel'ensemble du travail national.
Les inconvénients que ne rachète pas le tarif, et par exemple, la difficulté de lutter sur lés marchés neutres contre le commerce étranger, ces inconvénients, dit-on, ne sont que temporaires. La
France possède toutes les conditions premières d'une fabrication de fer à bon marché : il ne s'agit t8 Tome IX, 1846,