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que d'apprendre à en tirer- parti ; avec de là ii'àtience on regagnera l'avance que d'autres nations ont Sil prendre sur nous : avec le temps, la France
Situation de
fers qu'elles sont obligées de tirer des pays étran4. gers , sont grevées, en pure perte pour le travaiill
obtiendra le fer à aussi bas prix que les autres
national, d'une charge qui ne profite à aucune autre branche d'industrie. On peut, sans doute,
nations industrielles : elle aura à la fois les avantages qu'elle peut attendre de la préparation des Prs ouvrés, et ceux qui dérivent de la préparation de la matière première.
fers : on pourrait Même, en haussant encore le tarif, interdire de fait l'entrée des fers étrangers; mais ce système, à quelque degré qu'on rappli-
Si les usines qui convertissent le fer en acier
étaient plade lei, a acier ei et les consommateurs d'objets d'acier d'objets d'acier. cées dans les mêmes conditions, je n'aurais, pour consoin I uateurs
ma part, élevé aucune objection contre le tarif
actuel : et si l'on peut démontrer qu'il en est ainsi, je m'empresserai de reconnaître l'erreur dans laquelle je suis tombé. L'opinion que j'ai émise en 1843 est basée sur deux faits matériels constatés par l'ensemble de mes études su r la métallurgie de l'acier, savoir : que pour fabriquer, par voie de cémentation, des aciers
de qualité supérieure, il est nécessaire et il suffit
d'employer certains fers du nord de l'Europe ; que la France n'a jamais produit ces sortes de fer. Si ces faits sont inexacts , mon opinion se trouve aussitôt condamnée : s'ils-sont reconnus vrais, aucune des raisons sur lesquelles on motive la conservation du tarif des fers ne peut se soutenir, en ce qui concerne les aciéries de cémentation.
En effet, il n'y a plus balance, au point de vue Les raisons qui motivent le tarif de l'intérêt général, entre l'avantage attribué aux des fers ne s'appliquent pas aux forges qui produisent le fer brut et les charges
fers à acier.
DES FERS A ACIER.
ri fkiWi.
imposées aux aciéries : les forges ne profitent que pour ce qu'elles vendent réellement aux aciéries; mais celles-ci, qui payent des droits élevés sur les
(voir
Pr, p. t 20) produire de l'acier avec tous les
que, ne prouve nullement la qualité aciéreuse des fers indigènes. Il conduit nos usines à produire des aciers inférieurs dont la proportion croît en raison de la quantité de fer indigène qu'elles sont forcées de consommer. Les consommateurs d'aciers bruts et d'objets d'acier ne sont donc plus, eu égard"Û la qualité des produits, dans les mêmes conditions que les autres conSoinniateurs de fers ouvrés4Is supportent à la fois les charges qui. résultent du haut prix des objets, et les inconvénients souvent plus graves qui tiennent à leur Mauvaise qualité. L'ouvrier français qui paye cher de mauvais outils) est dans des conditions doublement désavanta,4 geuses devant l'ouvrier anglais qui se prOetireyii bas prix, des outils d'excellente qualité : son infei riorité résulte à la fois du plus haut prix de l'outillage, et des pertes de temps qu'entraîne forcément l'emploi d'outils défectueux. Si l'infériorité des fers à acier indigènes tient à des conditions ,
jusqu'à ce jour,
il
n'a point été donné à
l'homme de modifier, Mi ne peut vraisemblablement attendre du temps ni de la patience des consommateurs l'amélioration du régime actuel. En supposant que les fers à acier indigèneW.. puissent tomber un jour au même prix que ceux du Nord;
et que l'industrie française réussisse à les élaborer sous toutes t'ormes, aussi bien et à un prix