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358 APPAREIL A AIR- -OOMPRIME gonale comme le cuvelage) de planches de hêtre ayant 5 à 6 centimètres d'épaisseur. Lorsqu'on a creusé ainsi un peu plus d'un mètre au-dessous du dernier cadre, on pose le cuve-
lage, en armant les pièces qui le composent de ferrures, ainsi qu'il vient d'être dit, et en garnissant de diève tous les angles et tous les interstices.
A la partie supérieure du puits:, -c'est-à-dire immédiatement au-dessous du sas à air, on a pratiqué au moyen de cadres qui forment des retraites successives (de manière à rejoindre à 4 mètres au-dessous de la base inférieure du sas, le puits dans sa grandeur ), un épais fourreau intérieur d'argile, destiné à prévenir 'autant que possible toute fuite d'air. Le travail s'est fait par ces moyens, et avec ces précautions, avec assez de facilité jusqu'à la profondeur de 17 à 18 mètres au-dessous du sol. Lors-
qu'il est parvenu à ce point, où le manomètre quelques accidents se sont produits : tout l'appareil supérieur, le sas et tout ce qu'il renfermait, ,a été ébranlé, dérangé de sa position, un peu soulevé même. L'air s'est l'ait jour avec force par les fissures formées par ce dérangement, et a produit une sorte de tourmente violente et instantanée dans laquelle une partie notable du fourreau d'argile a été projetée, en se faisant jour autour du puits dans un diamètre de Io à 12 mètres par des placé dans le sas indiquait 2 atmosphères
fissures du terrain, entrainée par l'air dont on continua depuis lors à apercevoir le continuel bouillonnement en divers points du sol. On a dû remettre le sas d'aplomb, et on a pris soin de L'amarrer au cuvelage inférieur au moyen
de tirants en fer ; on a réparé en descendant les
POUR TRAVERSER LES NIVEAUX.
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parties du cuvelage un peu disjointes, on a refait avec soin le fourrearirsupérieur d'argile, en vidant successivement le puits par le concours des procédés décrits ci-dessus, et on est ainsi parvenu à reprendre l'approfondissement qu'on a mené jusqu'à 20 mètres. A cette profondeur on a pu établir solidement, comme nous l'avons déjà dit, une trousse à picoter, sur laquelle le cuvelage été assis.
A ce point du. travail, on avait triomphé des difficultés qu'on essayait de vaincre par le procédé
que nous venons de décrire, et contre lesquelles une première Ibis on avait échoué. L'expérience tentée avait réussi, le problème était completement et utilement résolu. Les niveau* inférieurs
n'offrent plus rien d'effrayant, et l'on pourrait continuer le creusement de la fosse par le simple secours de la machine de 1 4 chevaux qui a servi à donner le mouvement au cylindre soufflant. On a donc démonté l'appareil à air cornprimé, et on s'occupe en ce moment de disposer tout ce qui est convenable pour que l'approfondissement puisse se faire au moyen de tonnes. La pression la plus considérable à laquelle ait été porté l'air sur la fin du travail est 3 atmosphères (2 atmosphères effectives); et les faits qui ont accompagné l'enfoncement, les accidents qui se sont produits, l'état des ouvriers, nous portent à
croire qu'on était parvenu, à la limite, ou bien près de la limite à laquelle, dans les circonstances de terrain ou autres qui se présentent à Douchy, il soit possible d'atteindre par le procédé de l'air comprimé. Il nous reste pour compléter ce rapport à relater_quelques effets physiques ou physiologiques,
