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GISEMENTS DE SEL 584 des lignes plus directes (marquées en lignes pleines maigres) que l'on suit plus habituellement pour se rendre de Constantine à Milah. Après 3 heures de marche, à cheval , à partir de Constantine, je suis arrivé au pied du versant nord du Djebel Zouavi, à
une espèce d'oasis remplie d'arbres fruitiers, et qu'arrose une source extrêmement abondante. Aucune carte ne marque de ruines romaines sur ce point ; il y en a cependant d'assez considérables. Je ne puis guère douter que ce soit là l' Aquartilla de
la Table de Peutinger, table qui, comme on sait, marque souvent les stations intermédiaires qui manquent presque toujours dans l'Itinéraire d' Antonin (1). Dans l'exemplaire de cette table que
Sans aucun doute, il y avait là un grand établissement romain. Les sources abondantes qui l'arro-
ruines qu'on trouve au point que j'admets être .Aquartilla sont habitées par les Beni- Ziad ; de grandes murailles et des constructions romaines sont encore debout ; le sol est jonché de fragments de tuiles et de briques romaines ; on voit çà et là de nombreuses pierres tumulaires dont les inscriptions
sont d'une rare netteté ; on les dirait récemment gravées, tant elles sont bien conservées. L'une d'elles portait M. S.
L. NAE VIFS FRBANVS VA. L XVII H. S. E.
(1) Ainsi, dans ce cas, l'Itinéraire d' Antonin nous conduit de Cirta à Mileum sans intermédiaire.
,
saient sortent du calcaire crétacé qui forme le
Djebel Zouavi. Ce calcaire repose sur les marnes gypseuses dont l'épaisseur est énorme en ce point, marnes qui forment en partie le col qui sépare le Djebel Zouavi du Djebel Chettabah. Le calcaire
est gris, esquilleux , contient quelques huîtres,
et présente parfois une finesse de grain qui le rendrait certainement propre à la lithographie. J'ai, depuis longtemps, signalé le même fait dans les calcaires du Sidi Mecid , près Constantine. NOTE D. (Renvoi de la page 566.)
j'ai sous les yeux, et qui est celui qu'a donné Shaw à la page ioo de son Appendice, A quartilla se trouve à 9 milles de Cirta, ce qui s'accorde bien avec ma marche de trois heures dans un pays accidenté, d'autant plus qu'on tourne le versant nord du Chettabah, et que ce circuit allonge la route. Les
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DE
Pline ne connaissait pas de sel gemme en Sicile (1)
,
mais on en signale dès le septième
siècle. Un religieux qui avait, à cette époque (2), séjourné plusieurs jours en Sicile, et qui avait été 4 même de voir certains dépôts de sel des bords de la mer Morte, distingue celui de Sicile par le nom de sel de la terre, et crut devoir vérifier par la vue,
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Il ne cite que deux lacs situés sur la côte méridionale de l'île, et dont les eaux, en partie vaporisées par les ardeurs du soleil d'été, laissaient, comme les eaux de quelques lacs d'Afrique, un dépôt de sel qu'on recueillait ( Historie° naturalis lib. XXX , cap. 7, t. X, p. 332; in-4, Paris, 1778). Vers l'an 640, Arculfe entreprit le voyage d'Orient
et fut, à son retour, jeté par une tempéte sur les côtes d'Irlande. Un abbé nommé Adamannus lui donna l'hospitalité, et recueillit, dans les conversations du naufragé, le récit qu'on a publié sous le titre de Adatnanni scotohiberni atibalis celeberrimi De situnrrce Sande& et quorundam alioruni locorum , etc. Petit in-4; Ingolstadii, 1613.
Tome IX, 1846.
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