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6o4 S'UR QUELQUES PUODUlTS DE LA uÉcoiviPosiTtor( gode de ferma-
Pour se rendre compte de la manière dont l'hydrosilicate de cuivre a pu se former dans la nature, on peut observer que dans la plupart de ses isernents le cuivre se trouve à l'état de minerai sulfuré et surtout de cuivre pyriteux; par l'action de l'air atmosphérique, les pyrites se décomposent, et le premier produit de cette décomposition est du sulfate de cuivre qui, comme on le sait, se produit en abondance dans les anciennes galeries, ainsi que cela a lieu dans les mines de Hongrie. Mais souvent aussi il arrive que ce sulfate qui exerce des réactions acides, décompose les roches formant la gangue du ruinerai, à travers lesquelles il s'infiltre; il entraîne alors avec lui ou même il dissout, beaucoup mieux que. ne le ferait de l'eau pure, la silice, l'alumine., .les oxydes de fer., .de manganèse et les .alcalis,qUi entrentdans la composition des roches qui ont été .attaquées. Quand il rencOntre du carbonate de chaux, il doit nécessairement se produire un phénomène de double décomposition; du sulfate de chaux se précipite et en même temps de l'hydrate d'oxyde de cuivre est déposé, mais la silice et l'alumine qui étaient tenues en dissolution à l'aide du sulfate de cuivre, ne tardent pas. ii se déposer ; la silice à l'état naissant se porte sur l'hydrate de cuivre pour lequel elle a beaucoup d'affinité ; car on sait que clans l'analyse d'un silicate de cuivre, il est très-difficile de séparer de la silice les dernières parties d'oxyde de cuivre; on conçoit donc d'après cela la formation de l'hydrosilicate (Valumine et de cuivre : on conçoit aussi la présence du carbonate de cuivre, celle du carbonate et du sulfate-de-chaux, celle du sulfate de plomb et des 'oxydes de .fer et de manganèse. .
DES MINERAIS DE CUIVRE.
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Il peut encore se foriner des produits de décomposition contenant derhYdrosilicate de cuivre avec du sulfke, comme cela résulte d'une analyse faite par NI. Berthier sur un échantillon du Chili ( 1).
est du reste facile (l'expliquer la formation des arséniates et même des phosphates de cuivre, par des phénomènes de double décomposition ou par des réactions analogues à celles cr.ii ont été signalées récemment par M. Damour pour les arséniates (2).
Souvent aussi on trouve dti -cuivre natif et du cuivre oxydulé qui accompagnent des morceaux contenant de Phydrosilicate ; or, on pourrait se rendre compte de leur formation en admettant qu'elle est due à la réduction de l'oxyde de cuivre par des matières organiques à l'aide de la chaleur développée par la transformation des pyrites. Du reste, la forme con crétionnée qu'affectent presque toutes ces substances est une preuve nouvelle de leur origine, et démontre qu'elles sont des produits analogues aux stalactites et qu'elles proviennent de la décomposition des minerais antimoniés et sulfurés de cuivre; 'cette forme peut surtout s'observer très-bien sur la malachite verte de Sibérie qui sert aux objets d'ornements, et sur les oxydes de manganèse.
Les parties brunes et noires prendront naissance quand l'Oxyde de cuivre déposé n'aura pas rencontré de silice et ne sera pas combiné avec elle, et l'on conçoit qu'il pourra alors passer à l'état d'oxyde'noir. D'après les analyses qui précèdent, la liqueur qui produit les infiltrations doit dans ce Annales des mines, 3e série, tonie XIX, p. 698. Annales de chimie, 3' série, t. XIII, p. 4.04.