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CIRCULAIRES..
la main; ce n'est qu'au commandement de machine en route, qu'il embraye définitivement le levier de l'excentrique avec la poignée de la manivelle qui transet le
mouVement au tiroir de distribution. Il règle ensuite
l'ouverture de la soupape à gorge ou registre d'admission
de la vapeur, ainsi que celle de la soupape d'injec-
tion. Il veille à ce que. les feux soient poussés avec l'activité convenable pour obtenir la production de vapeur qu'exige la machine. § 2. DE LA CONDUITE DES APPAREILS ET DES DEVOIRS DU MECANICIEN PENDANT LA MARCHE.
Les chaudières des bateaux à vapeur qui sont alimentées avec l'eau de mer exigent des précautions particulières, indépendamment. de celles qui sont communes à toutes les chaudières à vapeur. Dans l'intérêt de l'économie de combustible, les feux doivent être conduits, autant que possible, de manière à ce que le manomètre accuse uni pression voisine dOcell qui correspond à la charge des sJupapes de sûreté, et que; la vapeur ne soulève jamais ces soupapes: cela exige que l'activité du feu soit réglée en raison de la vitesse des, pistons des macbines. On doit veiller constamment à çe que les soupapes n'adhèrent pas à leurs siéges , queles tuyaux du manomètre, , des robinets et des tubes en verre indicateurs du niveau de l'eau ne soient pas obstrtieS par des dépôts de', sel, que les pompes alimentaires soient constamment en ordre, et que la çhaudière soit alimeolée d'eau de manière à ce que les parois correspondantes aux surfaces de chaude
demeurent toujours baignées d'eau. bri. doit S'assurer si la condensation se fait bien ; il est bon qu'à cet effet ut baromètre, accusant le degré du vide, soit adapté au condenseur ; à défaut de cet appareil, on jugera de la chaleur du condenseur en appliquant la main sur les rois extérieures. La température de ces parois ne doit pas dépasser celle du lait tiède. Ce sont là des soins qu'exigent les machines et chaudières eu général, mais surtout celles qui sont alimentées avec l'eau de mer. Une précaution particulière à ce1les7ci , et 'qui est indispensable pour prévenir les dépôts de sel marin dans leur intérieur ou dans les tuyaux ernbaUch,es, , çousiste dans les
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extractions d'eau salée. L'eau salée pourrait être extraite d'une manière continue de certaines chaudières, où des dispositions seraient prises pour obtenir une circulation intérieure qui aurait pour effet d'amener l'eau, à mesure que sa densité augmenterait en même temps que son degré de salure, vers un ou plusieurs points, où elle serait evàcuée par des conduits se réunissant en un seul, qui Serait pourvu d'un robinet pour régler lasquantité d'eau évacuée. Mais une extraction régulière et continue d'eau salée doit être 'Combinée avec des dispositions propres à déterminer une circulation intérieure, et qui ne se trouvent pas en général dans les chaudières. Les extractions d'eau sont, en conséquence, intermittentes. Elles sont aujourd'hui opérées le plus souvent par des pompes particulières, mues par la machine même, et qui extraient à chaque coup de piston un volume d'eau qui est dan S un rapport déterminé, 1 à à ou même 1 à 2,-avec le volume introduit par la pompe alimentaire. Lorsque ces pompes n'existent pas, les extractions doivent être opérées à des intervalles réguliers par les chauffeurs; ils ouvrent 4 cet effet le robinet de vidange , et le maintiennent mivert jusqu'à ce que le niveau de l'eau accusé par les indicateurs ait baissé d'une certaine quantité. Le robinet étant fermé, te niveau de l'eau est ramené à sa hauteur normale par l'alimentation. il est convenable que les extractions soient peu abondantes, et fréquemment renouvelées , de demi-heure en demi-heure au moins.
Les 'extractions d'eau préviennent les dépôts de sel marin. Pour éviter que les sels calcaires qui se séparent de'reau par l'évaporation forment des incrustations adhérentes aux parois, on injecte dans la chaudière, au moyen de la pompe alimentaire mue à bras ou dune des pompes de la Cale, des Matières qui ont la propriété de maintenir ces dépUts à l'état' de boue sans Consistance. Plusieurs substances ont été essayées sur les bâtiments de la marine royale l'argile bien épurée de matières étrangères parait
être celle qui a jusqu'ici donné les meilleurs résultats. Les matières tinctoriales mêlées à l'eau ont bien réussi dans des chaudières de machines fonctionnant à terre, et pourraient être essayées à la Mer. Quelle que soit au reste la substance employée, le mécanicien devra veiller à ce que l'on remplace dans la chaudière les parties de cette stibstance qui sont entraînées par les extractions d'eau.