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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES.
On aura soin de nettoyer les cendriers et d'en retirer les cendres et les escarbilles, assez "souvent pour que l'accès
de l'air demeure libre et que le tirage des foyers n'éprouve pas de ralentissement. Le mécanicien, quand il ne conduit pas lui-même la machine, doit s'assurer, par des visites fréquentes, que toutes les précautions nécessaires sont observées. 11 veille aussi à ce que les pièces de la machine soient convenablement lubrifiées, que les clavettes soient serrées, etc ; souvent le serrage des clavettes suffit pour empêcher des chocs qui nuisent autant à l'effet utile qu'à la conservation même de la machine.
Les soupapes ne doivent, dans aucun cas, être sur-
chargées. Si l'on venait à s'apercevoir que le niveau moyen de l'eau dans la chaudière s'est abaissé accidentellement audessous de la partie supérieure des conduits de la flamme
et de la fumée, le mécanicien ouvrirait immédiatement les portes du foyer pour ralentir la combustion et faire tomber la flamme ; il se garderait de soulever les soupapes de sûreté, préviendrait le capitaine, et laisserait les portes du foyer ouvertes , sans charger de combustible sur la grille, jusqu'à ce que l'alimentation eût ramené le niveau de l'eau, dans l'intérieur de la chaudière, à sa hauteur habituelle. Le mécanicien inscrira sur un registre, qu'il remettra
chaque jour au capitaine, toutes les circonstances relatives à la marche de l'appareil moteur, et notamment les
dérangements qui auraient pu avoir lieu dans les diverses pièces des mécanismes, ou dans les chaudières, ainsi que
les réparations qui auraient été faites à bord, ou
qui de-
vraient être faites à terre dans le premier lieu de relâche. Le capitaine transcrira les indications données par le
mécanicien sur le journal du bord, après les avoir vérifiées au besoin. 5
3. - DE L'ARRIVÉE ET DES RELACRES.
Lorsque l'on est près d'arriver au mouillage, le mécanicien , sur l'ordre du capitaine, doit prendre lui-même la direction de la machine. Il laisse ralentir les feux de manière à ne conserver que la vapeur nécessaire pour l'arrivée.
b
La machine étant définitivement arrêtée, et l'ordre d'éteindre les feux donné par le capitaine, le mécanicien, avant de nettoyer les grilles, fait boucher soigneusement les trous de graissage des tiges des pistons et des tiroirs, ainsi que toutes les autres parties dans lesquelles les dres qui sont soulevées lors de l'extinction des cenfeux pourraient venir se loger. Puis il fait éteindre les feux, et opère, au moyen de la pression de la vapeur, une forte extraction de l'eau de la chaudière. Toutefois cette extraction ne doit pas être assez abondante pour mettre à parois du foyer, parce qu'il pourrait en résulter,nu les suite dela variation brusque de la température, des par tations inégales et capables soit de fissurer les tôles, dilad'occasionner la rupture de quelques armatures ousoit la disjonction des parties dont la chaudière se compose. Aussitôt que l'eau restant dans l'intérieur est suffisamment refroidie ( et l'on peut hâter le refroidissement par une injection d'eau froide, après une extraction modérée ainsi qu'il est,dit ci-dessus), on ouvre le trou d'homme, on vide complétement la chaudière et on procède au nettoyage des grilles, des conduits de fumée, ainsi de l'intérieur de la chaudière. On nettoie aussi et l'onque fourbit les pièces de la machine, pendant qu'elles sont encore chaudes; on visite toutes les pièces mobiles, on resserre ou refait les garnitures ; enfin on remet en ordre, remplace on répare au besoin toutes les parties de on la machine dérangées ou détériorées. Le mécanicien préside à tout le travail, et le capitaine s'assure qu'il est fait avec soin. Les mêmes précautions seront observées aux lieux relâche, que le bâtiment ne doit pas quitter sans qu'il de ait été reconnu par le capitaine que les chaudières et toutes les parties de l'appareil moteur sont en ordre. Si les machines doivent être arrêtées pendant la tra. versée pour nettoyer les chaudières, ou pour toute autre cause, on procédera à l'extinction des feux en prenant les précautions indiquées ci-dessus pour l'arrivée au mouillage.
Paris, 1e5 juin 1816. Le ministre secrétaire d'État des travaux publics,
Signé S. DUMON.
Torne IX, 1846.
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