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SUR LA DISTRIBUTION DE L'OR
de la claie : la plus grande partie de l'or va se fixer à l'extrémité aval du grillage. Quantité do gravier layé dans
journée.
Pendant une journée de douze heures, l'ouvrier peut charger 400 à 5oo fois sa table, chaque fois avec cinq pelletées de gravier : une pelletée
contenant en moyenne 0,002 mètre cube,. cela fait un total d'environ 4 mètres cubes pour la quantité de sable qu'il peut traiter par jour. Perte au lavage. Dans la première opération, un laveur exercé perd environ un dixième de l'or contenu dans du gravier de richesse moyenne. Cette perte pourrait être diminuée, si la table avait une inclinaison moindre; mais aussi les cailloux descendraient plus difficilement, et le traitement serait moins rapide. Dans le lavage de concentration, îl n'y a d'entraîné Amalgamation.
hors du sehiff que quelques paillettes de métal. Après avoir ajouté au sable une quantité de mercure égale en poids au quadruple de la quantité d'or qu'il présume être contenu dans le sable, l'orpailleur triture ce mercure à la main dans le ba-
teau, afin de déterminer la formation de l'amalgame; puis, pour rassembler les gouttelettes éparses
en un globule unique, il ajoute de l'eau au sable amalgamé, et imprime au tout un mouvement d'oscillation; cette seconde opération se fait dans un ba-
teau en bois de saule ou de peuplier, plus grand que le bateau de lavage, qui est suspendu par son milieu à une ficelle fixée au plafond. Il presse l'amalgame dans une peau de chamois, puis il soumet
à la distillation la gouttelette qu'il a obtenue. On opère sur environ 25 kilogrammes de sable. Tout le mercure emporté par la distillation est ordinairement perdu , malgré la facilité avec laquelle on pourrait le recueillir. "tributlei de Tout le lit du Rhin est aurifère, à peu d'excep-
DANS LA PLAINE DU REIN.
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tions près; mais cet or, chaque fois qu'il est trans-l'or dan! leg porté par l'eau avec les cailloux au milieu desquelseilisi,"'"ts
il est disséminé, va se concentrer spécialement dans certaines positions qu'il importe de savoir reconnaître à priori. Voici les règles dont j'ai reconnu la généralité au moyen d'essais directs i° Les bancsnommésGoldgriazde, auxquelsforpailleta doit particulièrement s'adresser, sont ceux formés à quelque distance à l'aval d'une rive ou
d'une île de gravier corrodée par le courant ; ces bancs résultent par conséquent d'un transport du gravier, tantôt sur quelques mètres seulement, tantôt sur I .000 ou 1.5oo mètres de distance. C'est
dans une zone étroite qui termine les bancs vers l'amont, que pour abréger on peut appeler leur téte, que se trouvent particulièrement accumulées les paillettes, presque toujours au milieu de gros cailloux ; toutefois cette richesse exceptionnelle ne s'étend qu'à une faible profondeur qui ne dépasse
guère 15 centimètres. Ce fait est généralement connu dès orpailleurs. La fig. 5, PLI, montre un cas où ce dépôt riche s'est opéré immédiatement à l'aval de la rive corrodée; (A, gravier pauvre; la partie A' de cette berge a été transportée vers l'aval, de manière à former le banc 13, où la richesse s'est concentrée en abc. Les bancs de petite dimension peuvent être aurifères aussi bien que les plus étendus. 20 Les digues artificielles entre lesquelles coule le Rhin sur une partie de son cours, au-dessous de Kehl , sont entaillées par des coupures, ou passes, qui sont destinées à donner passage aux hautes eaux, afin qu'elles aillent déposer des ensablements au delà de ces digues.Les atterrissements ainsi formés derrière les digues par un courant latéral ren-
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