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FORMATION DU MINERAI DE FER 46 cailloux et d'un peu d'argfle, qui provient évidera-. ment de la destruction du grès des Vosges. Ce dépôt sableux, qui s'élève jusq,u'àd ouiamètres au-dessus
des alluvions modernes, appartient au chluvium. La présence d'argiles imperméables d'époque tertiaire, à une faible profondeur au-dessous du sable superficiel, favorise la formation de vastes marécages, comme dans la forêt de Haguenau qui est placée d'une manière toute analogue. Situation du miC'est dans le sable marécageux de la rive droite nerai des marais dansle Bienwald. de la Lauter que le minerai des marais est assez développé pour qu'il ait servi , il y a, une
vingtaine d'années, à l'alimentation du haut-
fourneau de Schnau (Bavière rhénane). Le minerai que l'on a extrait longeait le Heilbach et l'Aspach, le premier ruisseau sur un kilomètre de longueur et sur une largeur de 25 à 3o mètres, le second avec une même largeur et sur environ 1.5oo mètres d'étendue longitudinale ; il n'était situé qu'a une profondeur de orn,3o à orn,50. En cassant un bloc massif de ce minerai, un ouvrier y a trouvénn fer à cheval ; ainsi sa for, mation est bien certainement tout à fin t moderne. PréciP11é fe'. Le Heilbach, large de t"',5o à. 2, mètres, coule gineux dont dé. rive le minerai. rapidement, entre des berges élevées de o'0,60 à cr,8o au-dessus de son fond. Son eau est-ordinairement très-limpide,,et legrayierqui en forme le fond ne présente pas de traces de pvecipitati on. 'Niais il n'en est pas de même des flaques,d'eaux stagnantes
que ses infiltrations alimentent le long de son cours,. Au fond de celles-ci, ..on. distingue un précipite gélatineux d'un g ris, blond tireet sur le jaune
d'ocre, lequel adhère fortement k la audace des objets. Lorsque je visitai ces lieux,, en avril 1844, toutes les feuilles encore vertes, tornbeeeautome
DES. MARAIS ET DES LACS.
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précédent, étaient -déjà couvertes d'un enduit de plus d'un millimètre d'épaisseur. Une pellicule ocreuse d'un brun jaune couvre aussi en partie l'eau
des mêmes marais, de sorte que c'est au contact de l'atmosphère que la précipitation paraît se faire, le plus rapidement.
On trouve quelquefois, dans les eaux croupis-t9
sautes, des dépôts gélatineux verdâtres, gris ou Pr
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bruns, qui consistent en une accumulation de conferves et d'autres,plantes aquatiques à un état. de décomposition plus ou moins avancé; au premier abord on pourrait les confondre avec celui dont il vient d'être question, mais ce-dernier est d'une tout autre nature. Le précipité desséché à l'air, à la température ordinaire ;prend la teinte brun jaune qui est habituelle au peroxyde de fer hydraté. A part quelques petits insectes et de menus débris végétaux, j'y ai clairement reconnu à l'aide du microscope Beaucoup de grumeaux amorphes translucides d'un brun rougeâtre ; ils sont solubles dans l'acide
hydrochlorique, et la solution donne les réactions des sels de fer. 2° De nombreuses carapaces siliceuses d'infusoires appartenant à plusieurs espèces des genres navicula et gaillon cita. 3° Des filaments nombreux verdâtres et translucides qui paraissent être des débris d'oscillaires. 4° Un grand nombre de grains de quartz hyalin
à formes polyédriques, qu'une pellicule jaune enveloppe fréquemment. Afin d'éviter l'altération chimique que le dépôt Fermentation subit l'ai ren se desséchant, j'en recueillis,dans une inspéo.ntearepôt.dti bouteille d'eau, après l'avoir séparé aussi complétement,yie possible des corps étrangers; mais au