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RECHERCHES GÉOLOGIQUES
SUR LA GRÈCE ET L'ILE D'EUBÉE.
tertiaire se suit jusqu'à Oropos, avec les mêmes caractères. 11 consiste en conglomérats au milieu d'un ciment de dureté variable. Tantôt cette pâte n'est qu'une marne légère, de couleur grise ; tantôt
Ce bassin est peu étendu; il ne parait exister qu'en tête du ravin ; ailleurs on ne découvre que la succession des calcaires marneux. Vers le S. et le S.-0., le lignite s'appuie contre des grauwackes et des calcaires cristallins, au-dessus desquels on voit encore> à un niveau bien supérieur à la mine, des brèches et des poudingues inclinés vers le sud. L'ensemble de ce terrain peut être représenté par
elle est rouge et sans consistance. Dans ce dernier
cas, la roche peut se confondre avec un terrain beaucoup plus récent, la brèche osseuse décrite
Marko-Poulo. par M. Boblaye. Près de Marlio-Poulo , les strates
plongent soit vers l'E., soit vers le S.-E. Ils con-
sisten t, j usq u'a u village, en calcaires compactes qui
alternent avec des conglomérats. Gîte de lignite. Nous avons fait une étude toute particulière du gîte de lignite de Marko-Poulo. Il existe en tête
d'un ravin, à 1.5oo mètres S.-0. des dernières
maisons, 'près de la chapelle de Hagia-Pigi. C'est un banc de 3 à 4 mètres d'épaisseur au-dessus d'une série de calcaires plus ou moins marneux, dont
la pente, très-Lible d'ailleurs, est tantôt vers le S.-E., tantôt vers le S.-0. Entre Marko-Poulo et le lignite, le sol est composé de couches nombreuses de calcaire marneux, de marnes, de calcaire blanc compacte à surface mamelonnée et de conglomérats plongeant vers le S.-0. Ces roches sont semblables à celles que
supporte le lignite, quoiqu'il semble y avoir discordance de stratification. Le lignite, qui a été, dans ces derniers temps, l'objet d'une exploitation irrégulière, est très-pyriteux et de médiocre qualité; il est traversé par de petits lits de grès et d'ar-
gile schisteuse. Le toit de la couche est d'une glaise violacée et grise sans aucune trace de coquilles. Au-dessus du lignite, cette glaise occupe une assez
grande étendue et constitue le sol d'un petit plateau. Des puits peu profonds forés dans la glaise ont atteint le charbon.
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la coupe Pl. III,Jig. 2.
La réunion des ca ractères que présentent les mon-
tagnes de Thèbes, de Tanagre et d'Oropos , nous porte à les rapporter à la série des gompholites de la Morée, aux nagelflues et aux mollasses de la Suisse. Le lignite de Marko-Poulo dépendrait de la partie supérieure de cet étage tertiaire moyen, à moins que se fondant sur la discordance apparente de, stratification, on ne veuille le considérer avec ses argiles comme l'équivalent de l'assise inférieure du terrain suhapennin , qui offre, dans tout le Péloponnèse, des caractères constants. S'il en était ainsi , la formation subapennine se bornerait dans les environs d'Oropos à ce petit dépôt de lignite, car les calcaires marneux observés à un niveau supérieur se rattachent à la succession des poudingues et des marnes de Marko-Poulo. Ce terrain a été brisé, et ses diverses parties ont été portées à différents niveaux. Eu remontant à l'est pour regagner le chemin De Marko-Poulo d'Athènes, on retrouve, comme nous l'avons dit, des calcaires marneux et des conglomérats; puis, tâl%it)(!iiirle de bientôt après , les calcaires gris semi-cristallins semblables à ceux du Cythéron. Tous les cols élevés qui correspondent aux ondulations des roches secondaires sont recouverts du calcaire tertiaire, en gros bancs irréguliers, à surface noduleuse. Aux Tome X, 1846.
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