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SUR UN BATEAU DRAGUEUR, A LYON. EXPLOSION D'UNE CHAUDIÈRE A VAPEUR
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royale du 23 mai 1843, en vertu de l'art. 79 de cette ordonnance. En conséquence, elle aurait dû
AVIS
de la commission centrale des machines à e,apeur. La Commission centrale des machines à vapeur, dans sa séance du 26 juin 1846, après avoir pris connaissance de la lettre de M. le sous-secrétaire d'Etat des tra va ux publics en date du et du rapport de M. l'ingénieur des 20 mai 1846, mines Pigeon concernant l'explosion d'une chaudière à vapeur établie sur un bateau dragueur, qui a eu lieu à Lyon 1e26 février dernier, a entendu la lecture du rapport suivant qui a été fait par le secrétaire.
être visitée fréquemment par la commission de surveillance de Lyon ( art. 71 et 72 de l'ordonnance précitée). Il peut exister des doutes sur la question de savoir si le permis de faire usage de machines et de chaudières placées sur les bateaux stationnaires et mentionnés dans l'art, 79 , doit
être renouvelé chaque année, ainsi que cela est exigé par l'art. 9 pour les permis de navigation. La circulaire ministérielle du 26 juillet 1843, développant les dispositions de ce dernier article, dit que les nouveaux permis de navigation ne seront délivrés chaque année, qu'après que la com. mission de surveillance aura procédé à une nouvelle épreuve de la chaudière et se sera assurée
de sa solidité; il me parait, en tous cas, con-
Rapport Ait par M. Combes.
forme à l'esprit de l'ordonnance du 23 mai 1843,
La cause de l'explosion de la chaudière placée à bord du bateau dragueur de Lyon est évidemment celle qui
des visites fréquentes et surtout du renouvellement annuel de la pression d'épreuve soit appliqué 'aux
est indiquée par M. l'ingénieur Pigeon, c'est-à-dire Je défaut absolu dcs armatures qui
eussent été nécessaires pour consolider les parois planes du foyer. La chaudière avait été, il est vrai , soumise à la pression d'épreuve et timbrée en 1839; mais depuis lors détériorée par suite des dépôts elle avait dû être terreux dont elle D'étai t pas convenablement nettoyée; l'action continue d'une très-forte pression suries parois planes suffirait d'ailleurs pour expliquer la diminution de la résistance de ces parois et des jointures de la chaudière.
Je dois faire remarquer que la chaudière dont il s'agit était soumise, en ce qui concerne les conditions de sûreté, au régime de l'ordonnance
et je regarde comme très-utile, que le régime chaudières des bateaux dragueurs et autres bateaux stationnaires. Eu effet, la plupart des chaudières placées sur des bateaux même stationnaires,
ont des formes plus compliquées et plus susceptibles de se détériorer par l'usage que celles qui sont placées à terre. La chaudière dont nous nous occupons en offre un exemple ; il est vraisemblable que le renouvellement de l'épreuve aurait fait
reconnaître qu'elle était détériorée et prévenu l'accident du 26 février. Par les motifs énoncés ci-dessus, j'estime Till y a lieu de la part de M. le sous-secrétaire d'Etat des travaux publics de rappeler à M. le préfet du Rhône que les chaudières, établies à bord des ha-