Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 154]

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MINES ET FONDERIES

de r oo mètres, la galerie lieu à une dépense plus n'en donnera pas moins que double. La différence serait de 3.400 francs dans les circonstances que je suppose. On pourrait croire d'ailleurs

que l'extraction du minerai au jour serait moins chère par la galerie pourvue de chariots que par le puits, mais il n'en est pas ainsi, d'une manière absolue. Ainsi, même en faisant abstraction des difficultés que les ressources locales peuvent opposer à l'emploi de moyens de transport perfectionnés , si l'on considère que l'extraction par treuil coûte 3 francs par mètre cube de minerai pour une profondeur que le roulage sur ioo mètres de de 65 mètres et galerie ne doit Pas valoir moins de it,10 , eu égard aux frais de roulage évalués ci-dessus , augmentés de o`,25 pour tenir compte du chargement au point où la galerie atteindrait le gîte, on trouve que l'extraction par treuil ne cesse d'être les concessions capables avantageuse que pour de produire plus de 1.800 mètres cubes de minerai à extraire mesurés en place.

Pour une couche de t mètre

chiffre correspond à peu près de puissance, ce au dixième seulement de l'étendue que la concession peut embrasser.

Je n'ai pas de données sur le rapport qui peut exister habituellement entre l'étendue des parties productives et celle des parties stériles; ce rapport doit être fort variable : il est à croire qu'il est souvent plus élevé

que celui de à Io. Mais il peut se faire aussi qu'il ne soit pas prudent de compter sur un produit supérieur. Dès lors on comprendrait la préférence, car avant de que les puits méritent se préoccuper du mode .1

DU MIDI DE L'ESPAGNE.

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d'exploitation le plus économique, il faut d'abord

tenir le minerai; or l'incertitude à ce sujet doit être généralement assez grande pour qu'il y ait convenance de choisir entre les deux moyens d'at-

teindre le minerai qui se présentent, celui qui promet une économie première de 5o pour 0/0 sur l'autre.

Ainsi cette partie du système espagnol peut n'être pas moins que les autres commandée par les circonstances locales.

Ce qui me paraît regrettable, dans l'intérêt de l'avenir de cette région métallifère , c'est qu'un fonds commun ne soit pas imposé aux mille con-

Recherches désirables.

cessions de la Sierra de Gador, , pour faire suivre, avec persévérance, un système de travaux de recherches indépendant des limites de concession et des convenances particulières de chaque exploi-

tant. Ces recherches auraient pour but de faire reconnaître le terrain, en dehors des limites que l'exploitation actuelle fouille si minutieusement d'ailleurs, mais à une profondeur trop restreinte peut-être. Les travaux seraient faits à frais communs, sous la direction des ingénieurs de l'Etat. S'ils révélaient de nouvelles richesses, la propriété

en reviendrait natui ellement aux exploitations actuelles, suivant un mode de répartition convenu.

Le bénéfice n'est pas assuré sans doute, mais le sacrifice pourrait être petit, ce me semble, et l'Etat n'userait pas seulement d'un droit qui lui revient; il est permis de croire qu'il ferait ainsi pour l'avenir de cette intéressante région métallifère, ce qui ne sera fait par personne, s'il n'intervient point. Je ,jugerais une combinaison de ce genre nécessaire pour la complète justification du système es

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