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MINES ET FONDERIES
preneurs permettaient l'emploi? Ils devaient, ce semble, à défaut de galeries d'écoulement, dont le secours n'est pas toujours possible ou opportun, multiplier les moyens d'épuisement et par suite les puits. L'existence des eaux souterraines réduisait nécessairement beaucoup la profondeur à laquelle ils pouvaient descendre, dès lors les puits étant forcément peu profonds, on comprend qu'il pouvait être peu dispendieux d'en augmenter le nombre, dans le cas que je suppose. C'est ainsi que des puits ont pu être rapprochés à _25 mètres l'un de l'autre et même moins, sans qu'on doive
condamner cette disposition d'une manière absolue.
Pourquoi pas de
On comprend même qu'il peut, encore de nos jours, se présenter tel cas, qui la rende admissible, pour des travaux d'exploration particulièrement.
Pour en revenir à la Sierra de Gador,, on peut demander à quelle circonstance il convient d'attribuer la rareté extrême des galeries aboutissant au jour; bien que bon nombre des exploitations aient lieu à un niveau généralement stmérieur au niveau du pied des montagnes. La raison actuelle est des plus simples, c'est qu'une concession ne comprenant que l'étendue qui se projette verticalement sur un rectangle de Io° vares sur 200, tracé à la surface du terrain, une galerie horizontale ouverte dans ce rectangle ne pourrait généralement atteindre le gîte qu'en dehors des limites de la concession. Cela résulte naturement, d'une part du degré d'inclinaison des gîtes, de l'autre de la manière d'être des couches: celles-ci ne présentent presque jamais leurs tranches perpendiculairement à la direction, ce qui fait qu'il ne peut y avoir d'affleurement que sur le prolongement du pendage.
galeriesaboutis-se ant au jour ?
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
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Mais, si le système de concession usité a été irnaginépourle midi de l'Espagne (cequefignore), il
a dû se baser sur les usages antérieurs à son
établissement. Il resterait donc à expliquer pourquoi
,
à l'origine, les puits ont eu la préférence
sur les galeries.
Les galeries ont pu ne pas prendre faveur pour deux raisons : parce que la disposition du terrain ne permettant pas aux affleurements de se présenter sur le prolongement de la direction et les eaux intérieures à écouler étant nulles, ces sortes d'ouvrages n'ont été ni conseillés ni commandés par les circonstances locales.
Les puits, aù contraire, ont pu être préférés comme exigeant une mise de fonds moins considérable , et comme se prêtant mieux que les galeries au système de préparation mécanique usité, Peut-être qu'en outre les puits offrent plus de facilités pour l'aérage.
L'augmentation de mise de fonds nécessitée pour les galeries , par rapport. .aux puits , est réelle et très-notable. En effet, pour atteindre un gîte, qui s'étend dans des couches inclinées de 3o à 350,1 un puits n'a à parcourir que les dein( tiers de la distance nécessaire à une galerie. Le système d'extraction espagnol permet , en outre, de réduire assez les dimensions du puits, pour que, eu égard à Cette différence de profondeur, l'excavation faite en galerie soit trois fois aussi grande. L'évacuation des déblais serait vraisemblablement moins chère pour la galerie, mais, en admettant qu'au lieu de 4o francs par mètre cube de puits de 65 mètres de profondeur, on n'ait à payer que 3o fr. par mètre cube de galerie