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MINES ET FONDERIES
ne seraient pas à la portée de tout le monde,
comme les moyens simples qui sont en usage. Si les hypothèses sur lesquelles j'ai fondé les sima de évaluations pieaentes ,ec sont admissibles, on voit Gador. que, dans le cas qui nous occupe, il a pu être généralement économique de rapprocher les puits Convenance du système espagnol
comme ils le sont et d'assujettir la forme des excavations à la forme des gîtes. Ces deux circonstances, réagissant l'une sur l'autre, ont dû déterminer l'adoption du système actuel. L'usage du transport à dos, ou de la main à la main , s'en est suivi.
On comprend dès lors, que l'absence des eaux intérieures n'établissant aucune solidarité entre les exploitations contiguës, les concessions de petite étendue, ont pu prendre faveur, abstraction faite de toute idée fiscale. Ce 'système était d'autant mieux fondé , dans un cas pareil, que l'exploitation se trouvant, par la nature des choses, à la portée des capitaux les plus restreints , ce n'était qu'en y conviant le plus possible de parties prenantes, qu'on pouvait , dans un pays aussi pauvre et aussi peu industriel, mettre à profit un gîte aussi étendu. Ainsi, dans tout cela, rien de barbare, rien que de rationnel. Bon dans son ensemble, le système a pu recevoir quelques applications particulières déplacées : il a dû, comme toute chose, avoir ses inconvénients; mais on voit que, suivant toute probabilité, il est convenablement approprié aux circonstances locales.
Justification des
Qu'on se reporte maintenant aux temps des antiques, qu'on pense à la poudre
travaux antiques, exploitations
dont le secours manquait, qu'on suppose des cir-
3o3 constance S' analogues à celles que j'ai fait.connai-, DU MIDI DE L'ESPAGNE.
tre, et l'on verra que la difficulté de l'abatage de la roche encaissante pouvant avoir été bien plus grande, l'assujettissement de la forme des travaux souterrains à la forme des massifs exploitables a pu être commandé bien plus impérieusement encore. On arrive ainsi à admettre que l'irrégularité signalée par M. Burat dans certaines exploitations peut fort bien n'avoir pas eu pour cause antiques' l'ignorance des causes auxquelles nous principale attribuons l'origine des filons j'avoue même que je ne serais pas éloigné de croire que cette igno.;.,
rance, par suite de laquelle « on ne croyait à l'existence du minerai que lorsqu'on le voyait,» a pu n'être pas inutile à l'économie finale des travaux d'exploitation, dans un temps où les affleurements visibles pouvaient être plus nombreux qu'aujourd'hui, et où les ouvrages en rocher stérile devaient être si chers. Quant à ce qui est du rapprochement des puits, il est une circonstance qui a dû souvent s'ajouter à des sujétions analogues à celles qui viennent d'être indiquées. Je veux parler de l'épuisement des eaux. Les anciens ne possédaient pas des machines de force à peu près illimitée, comme les nôtres. D'ailleurs il est inutile de remarquer que, même de nos jours , les puissantes machines ne sont pas de mise partout, surtout au début d'une exploitation dont l'importance est encore inconnue. Que devaient donc faire les anciens, lorsque, rencontrant de l'eau dans un gîte d'une étendue restreinte , ils venaient à reconnaître qu'on ne pouvait se défendre contre elle qu'il l'aide d'un certain nombre de machines dont l'état de choses ou même les ressources particulières def; entre-