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MINES ET FONDERIES
transport perfectionné de t mètre cube de mine. rai, sur 50 mètres de galerie, serait ainsi de i,o8. Mais, si nous admettons toujours too mètres pour écartement moyen des puits, dans le système d'exploitation usité, la distance moyenne à courir du lieu d'abatage au puits, ne sera queparde .25 mètres environ, et le prix du transport calculé sur les données précédentes sera de of,86. On a vu que dans le système usité, le transport souterrain coûte 2,3o pour une distance moyenne inconnue; mais comme ce chiffre s'applique à la mine la plus ancienne et la plus étendue, on peut admettre que cette distance est plus grande que la distance moyenne propre à l'écartement des puits. Cet écartement est compris moyen entre 85 et 170 mètres il peut être estimé à 127 mètres; le minimum de la distance moyenne à parcourir, pour la dépense actuelle de .2,3o serait donc de 33 mètres. Il résulterait de là qu'actuellement le transport à 25 mètres coûte au plus i,75. A ce compte l'économie promise, par l'emploi, des moyens de transport perfectionnés, ne serait pas de i fr. par mètre cube de minerai brut à extraire. Or, c'est au peu de hauteur des galeries et à l'irrégularité du sol, que l'on attribue la nécessité mode de transport dispendieux usité dans du la Sierra de Gador : c'est-à-dire que, pour changer de système, il faudrait exhausser les galeries et les rectifier. C'est précisément aussi ce que semble demander l'auteur de la Géologie appliquée, quand il condamne les galeries sinueuses et à parcours difficile. Mais de quelle somme peut-on disposer pour pratiquer ce système ? de moins de franc par mètre cube d'excavation faite lieu du minerai. Aux dépens de quelle au miroche
DU MIDI DO L'ESPAGNE.
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peut-on obtenir les modifications à faire aux galeries? aux dépens de la roche encaissante. Or l'a-
batage de celle-ci coûte au moins 20 francs par mètre cube, sans compter les frais de transport ou
de remblai. Le système proposé sera donc onéreux, toutes les fois qu'il y aura à abattre phis de mètre cube de roche encaissante pour 20 mètres cubes de minerai. On admettra sans peine, j'espère, d'après ce qui a été dit de la manière d'être des gîtes, que ce cas
a pu se présenter assez souvent pour avoir fait donner, avec raison, la préférence au système actuel.
Pour un écartement de puits de t 5o mètres, plus grand écartement qui convienne au système de galeries régulières (comme on l'a vu précédemment), ce système promet une économie sur le transport, plus grande que pour un écartement de 100 mètres. Mais l'économie est tout au plus, dans ce cas, de if,70 par mètre cube d'exca-
vation; ce qui ne laisse encore que la faculté d'abattre t mètre cube de roche encaissante pour
12 mètres cubes de minerai. Il est possible que ce ne soit pas encore assez, dans le plus grand nombre des cas, pour exhausser la couronne des galeries, dresser le sol et enlever les coudes les plus prononcés. Ce chiffre peut être d'autant plus insuffisant, qu'il est calculé dans l'hypothèse d'une
puissance de couche exploitable de t mètre, et que, toute réduction de cette puissance, entraînerait une augmentation dans le cube de roche encaissante à abattre. Enfin, et ce n'est pas la moindre objection, le système de galeries régulières a contre lui, la nécessité de l'emploi de chariots et de voies de bois, dont l'acquisition et l'entretien Tome X, 1816.
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