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MINES ET FONDERIES
l'écartement de ioo mètres, pour terme de raison, on trouve que l'excès de dépense compaen transports souterrains ne devient inférieur à l'économie réalisée sur le nombre de puits , qu'au-dessous d'un maximum de 1 5o mètres. Encore faut-il faire abstraction de toutes les dépenses que nécessiteraient la rectification et l'exhaussement des galeries. Il faut aussi faire abstraction de cette considération que neuf puits ont plus de chance, qu'un seul, d'aboutir à des amas clairsemés et peu étendus, ce qui peut réduire notablement l'étendue de galeries stériles à faire dans le système de puits rapprochés, comparativement à ce que le système Contraire pourrait exiger. Comme les limites usitées comprennent aussi bien 15o mètres que Io° mètres, on voit que rien n'est plus douteux que l'avantage des puits éloignés pour les mines en amas du midi de l'Espagne. On voit en même temps que la solution d'une question de ce genre est nécessairement dépendante De l'importance des frais nécessaires pour arriver à là matière exploitable ; 2° de l'étendue de celle-ci ; 3° du prix des transports souterrains
tous éléments qui peuvent varier entre des limites trèséloignées : d'où résulte l'impossibilité d'une règle absolue, et applicable à tous les cas. Ainsi l'on comprend que tel cas peut se présenter qui rende admissible un écartement de 50 mètres et moins encore entre deux puits voisins La convenance du rapprochement des puits pu influer sur la forme des galeries. Il est.Mani-a feste, en effet, que moins le transport doit être long , moins il importe de le perfectionner
- mais
on conçoit aussi, qu'abstraction faite de l'écarte-
DU MIDI DE L'ESPAGNE.
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ment des puits , il peut se présenter tel cas où il est moins cher d'assujettir les dimensions et l'allure des galeries .à toutes les variations du gîte,
malgré les difficultés que le transport peut en éprouver, que de faire la dépense nécessaire à l'agrandissement et à la rectification du passage. Recherchons approximativement, comme nous Convient-il d'afirriaeriti l'avons fait pour les puits, la mesure des avantages qu'on pourrait se promettre d'un système de galeries plus satisfaisant, en apparence, que celui qui est usité, et les conditions favorables à la réalisation de ces avantages. ge tadeerrieese;
Le mérite principal des galeries à circulation facile est relatif aux transports : il faut donc que l'économie à réaliser par ce moyen soit notablement supérieure aux dépenses que l'établissement du système pourrait exiger.
On a vu plus haut, qu'en admettant des conditions de roulage favorables , le transport d'un mètre cube à 5o mètres, semblait pouvoir être estimé , pour l'Espagne, à 1/5 ou 1/6 de 2, i o, soit moyennement à of,38 , chargement non compris. Il faut ajouter à ce prix, non-seulement le chargement (of,4o environ), mais aussi le transport de l'atelier d'exploitation a la galerie de roulage ; ce transport , qui se fait à dos , à la pelle , ou de la main à la main , sur une distance moyenne qui ne pourrait pas être beaucoup moindre que 3 ou 4 mètres , ne saurait être estimé à moins de 0t,30 (1). La dépense totale correspondant au (1) A Poullaouen le pelletage de 1 mètre à 4 mètres, pour jets horizontaux, et de 1°1,65 environ, pour jets verticaux, se paye 15 centimes par mètre cube de roche mesurée avant rabatage. Les manoeuvres qui font ce service gagnent 75 centimes environ par jour.