Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 257]

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mrigns ET USINE A ZINC

Ces meules peuvent broyer io.000 kilog. d'argile en 12 heures; elles n'exigent que 0f,375 de main-ifceuvre par tonne d'argile cassée Les ouvriers reçoivent if,25 par poste. et broyée. Chaque meule coûte 3oo fr. en grès et 45o fr. en poudingue. Celles en poudingue durent plus longtemps relativement au prix; aussi sont-elles préférables. Les argiles broyées et tamisées mêlées à sec dans des caisses en bois, dans lessont proportions indiquées précédemment. Ce premier mélange ,est mouillé au point de former une pâte consistante, et marché pendant plusieurs heures, chargé dans un cylindre vertical, duquel puis la pâte sort bien homogène. Pétrins.

Ce cylindre en boisa oul,28 de diamètre

surim,87 de hauteur. Il est disposé au-dessus d'un tiroir

mobile dans des rainures horizontales : à la partie supérieure est une trémie conique qui facilite le chargement. Au centre du cylindre tourne un axe vertical armé de six lames hélicoïdales tranchantes, qui coupent la pâte et la font monter ou descendre

suivant le sens du mouvement. La l'axe peut avoir lieu dans les deux rotation de elle est produite par la machine à vapeur dusens; laminoir. Deux pétrins mécaniques semblables sont disposés l'un à côté

de l'autre ; l'un sert pour les terres réfractaires, l'autre, pour les terres ordinaires. La pâte réfractaire est chargée par la partie périeure et descendue jusqu'au bas du cylindre supar le mouvement des lames tranchantes, puis remontée jusqu'à la partie supérieure par le inverse, puis de nouveau descendue, mouvement et alors levée, et portée à l'atelier de confection des en, mou-

nt, STOLLERG , PRÈS AIXLACHAPELLE.

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fies et briques de foyers. En 12 heures on pétrit 3.000 kil. de pâte. Dans le second pétrin , la terre ordinaire que descendre une seule fois; aussi peut-il ne Lit donner 15.000 kil. en 12 heures. La pâte ainsi obtenue est montée par un treuil à l'atelier de confection des bottes et pots, situé au-dessus de celui de pétrissage. Pour le broyage et le pé trissage il Lut

mvaillant 12 heures et gagnant 11',25 5 hommes, à 1,5o. L'atelier est au premier étage en F (PI. IX, Confection des fig. 2), en face de la porte d'entrée de l'usine, au- qmed", dessus du magasin des terres réfractaires humides et de l'ancienne paire de meules. Il plusieurs pièces vastes, mais 'assez consiste en basses, dans feotyebrsr.i-

lesquelles la température est entretenue à peu près constante et voisine de 200 par des poêles allumés

constamment, servant à sécher les moufles rangées tout autour. Les moufles sont cylindriques, longues de t",24 (celles qui dans les fours sont placées mités de la grille ont 0m, i8 de plus). aux extréElles ne sont fermées- que d'un

côté : la base antérieure est libre; cette base ou face est représentée fig. 9, Pl. IX. Les dimensions extérieures principales sont : hauteur. om,55, largeur Cr,22; les dimensions intérieures correspondantes sont'. orn,48 et or', 35. L'épaisseur est de ce,o3 à la partie supérieure et de

om,04 latéralement et au fond plat. La base antérieure est divisée en deux petits renords a,a; ils servent à parties par deux supporter la botte, qui pénètre dans la partie supérieure qu'elle doit., remplir presque complétement , taudis que la partie inférieure doit être bouchée par une briquette