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MINES ET USINE A ZINC
d'argile lutée. Le poids d'une moufle varie de too Confection
des moufles.
à iio kil. La pâte d'argile réfractaire, eMployée pour
les moufles, est apportée à l'atelier en masses informes. Les ouvriers commencent par la comprimer et la façonnent en prismes rectangulaires, dont les dimensions approximatives sont om,i5 om,46 et om,46 Ces prismes sont placés sur des tables sablées, et les ouvriers coupent avec des fils de laiton les morceaux de dimensions convenables pour la. fabrication. Le mode de confection usité jusqu'à la fin de 1845 est un peu différent de celui adopté maintenant, 1846. Je décrirai successivement les deux méthodes. Ancien procédé. Ce procédé se rapproche un peu .de celui employé à l'usine d'Angleur ; les moufles sont fabriquées dans des moules verticaux en bois composés de trois parties, qui peuvent être assemblées l'une au-dessus de l'autre au moyen de rainures, tenons et crochets. Chacun de ces moules partiels s'ouvre à charnière, suivant une génératrice : les faces intérieures sont garnies d'une toile mouillée qui empêche l'adhérence de l'argile. Le moule partiel inférieur est posé sur une planche à laquelle il est lié solidement. Il a om,fio de hauteur. L'ouvrier commence par jeter au fond du moule une masse d'argile plus que suffisante pour former le fond, il la comprime à l'aide d'un mandrin en bois et la réduit à l'épaisseur de cr,o5.
Pour élever ensuite les parois de la moufle, l'Ouvrier coupe successivement dans le prisme d'argile des bandes parallèles à l'un des longs Côtés, épaisses de 0'1,04; il les applique dans le moule
contre les parois et contre l'argile inférieure, en
DE STOLBERG
,
PRÈS AIXLA-CIIARELLE.
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les comprimant avec la main mouillée, de nière à bien les réunir entre elles et à rendremala pâte aussi équirésistante que possible. Quand l'argile a atteint dans le moule la hau-.tenu de om,4o, folievrier laisse sécher pendant un jour entier, afin que l'argile prenne -assez de consistance pour supporter sans se déformer des parties supérieures. Il est important le poids que le bord de la paroi conserve son humidité, qui permet de la relier à la partie de la paroi faite le lendemain : à cet effet on entoure le bord d'un linge entretenu constamment mouillé. Vingt-quatre heures après, l'ouvrier achève les parois de la moufle jusqu'à la hauteur de on',6o, et laisse sécher douze heures, en entourant toujours le bord supérieur d'un linge entretenu mouillé. Il place ensuite le second moule sur le premier et-confectionne d'une fois les parois correspondantes de la moufle. Il laisse encore sécher douze heures, place la troisième partie du moule et achève la moulle.II trace, sur le bord supérieur, sa marque et la date de la confection. Pour éviter les pertes de temps, chaque travaille en même temps à huit moufles;ouvrier elles sont toutes achevées en trois jours. Les moufles terminées sont traînées dans moules et rangées, toujours dans la position leurs verticale, autour du poêle; elles sèchent pendant trois jours ; après ce temps on enlève les moules, et les moufleserestent encore quatre jours dans la même position. Elles sont ensuite portées à l'étuve, d'où elles ne. sortent que pour être chauffées au rouge 'dans les.fours de cuisson, compartiments des fours de. réduction. L'étuve consiste en deux chambres, capables de