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II. Amalgamation. Les cuivres noirs, qui sont soumis au procédé d'amalgamation sont ceux de Tsiklova même et de Dognàtska. Ceux d'Oravicza contiennent bien de l'argent, souvent même jusqu'à 3 loth au centner (o,00094); mais la quantité est encore trop faible
pour être séparée, et ils sont livrés tels quels au commerce.
Pulvérisation.
TSIKLOVA (BANAT).
USINE A CUIVRE ET ARGENT
La richesse minimum, au-dessous de laquelle il n'y a plus bénéfice à retirer l'argent, est de 4 10th (0,00125). La richesse maximum, c'est-à-dire celle audessus de laquelle l'amalgamation cesse d'être avantageuse, et doit être remplacée par une fonte au plomb, est de 14 loth (o,00437) pour les cuivres de Tsiklova, et de Io loth (0,00352) seulement pour ceux de Dognàtska , qui sont toujours plèmbeux. Ces cuivres contiennent actuellement en moyenne 8 loth (o,0025o); ils sont donc dans les conditions voulues. Le procédé d'amalgamation se divise en quatre opérations : la pulvérisation, la chloruration, l'amalgamation proprement dite, et la distillation. Pour la pulvérisation, le cuivre noir est chauffé à la température la plus élevée qu'il puisse supporter sans fondre, et soumis à l'action d'un bo-
card ouvert par devant , dont les pilons et la sole sont en fonte dure. Quand il est refroidi,
les pilons ne produisent presque plus d'effet, on le retire alors avec un rideau et un balai, et on le tamise sur un crible métallique serré. On sé-
pare ainsi les fragments grossiers qui sont réchauffés et bocardés de nouveau. Ce travail s'est fait jusqu'à présent dans un.atelier spécial; mais
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on va maintenant transporter les bocards auprès des fourneaux, de manière à bocarcler immédiatement après la coulée, et économiser ainsi les frais de réchauffage. On ne peut déterminer la perte de
l'opération , à cause de l'oxydation partielle du cuivre.
La chloruration est la partie du traitement la plus délicate; elle se pratique de la manière sui-
Chloruration.
vante : le cuivre pulvérisé est mélangé avec Io p.
ioo de sel marin et 3 à 4 p. 100 de pyrite, s'il contient du plomb, de troisième matte, s'il n'en contient pas. C'est le cuivre de Dognàtska qui introduit du plomb, car il en contient souvent jusqu'à 12 p. leo, et on a reconnu que, si l'on n'a-
joute pas de la pyrite, il reste jusqu'à 2 loth
d'argent après l'amalgamation. L'addition de matières sulfurées est ce qui dis- ticuréirdeitir tingue le procédé de Tsiklova de celui de Schme31- klova.
nitz, où l'on traite aussi le cuivre noir argentifère
par le mercure. On en trouve la raison dans le mode de coulée du cuivre noir. Il paraît qu'il Schm6lnitz le trou de coulée est assez élevé audessus du bassin de réception. Le cuivre et la matte se mêlent en tombant, et ne sont plus ensuite assez fluides pour se séparer d'une manière complète. Le cuivre noir contient donc déjà, en mélange mécanique, une certaine proportion de matte. C'est pourquoi il est inutile d'en ajouter. A Tsiklova, au contraire, on préfère couler très-bas,
de manière à bien séparer le cuivre noir , et
ajouter ensuite la quantité de matte nécessaire. La présence d'une certaine quantité de sulfure de fer est toujours indispensable pour la chloruration , et d'après ce principe, on conçoit que, dans le cas où il y a du plomb, on doive augmenter