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PRÉPARATION MÉCANIQUE
terrain et lorsque celui-ci ne présente pas par lui-
même une grande solidité, il faut y établir une Fondation,
bonne fondation en. maçonnerie. Ce sont les conditions dans lesquelles on se trouve placé relati-
vement à la chute des eaux motrices et à la' disposition générale de l'atelier qui déterminent l'emplacement de cette fondation ainsi que les di-
mensions qu'elle doit avoir. La Planche XI donne, ,fig. 3, la coupe verticale et, ,fig. 4, la coupe horizontale d'un bocard de 9 pilons, en 3 batteries, construit tout récemment. Il peut être regardé comme un type général de ces machines dans le district métallifère de Schemnitz. Le système de charpente destiné à recevoir l'auge du bocard est placé immédiatement sur la fondation. Cette charpente se compose de semelles horizontales s (/îg.3)espacées en plan, de mètre en mètre, et sur lesquelles sont assemblées les pièces vertiAuge.
cales n2, ainsi que les contre-fiches L'auge du bocard (pochtrog) est une caisse rectangulaire dont chaque paroi est formée par 7 ou'
8 poutres superposées les unes aux autres. Ces poutres, en bois de chêne ou de hêtre de première qualité, ont de om, i6 à omo 7 d'équarrissage ; elles sont dressées exactement et leurs joints sont calfatés. Les pièces formant les petits côtés de la caisse
sont assemblées à mi-bois avec les pièces corres-
pondantes des longs côtés. Le fond de la caisse (griindbaum) se compose d'un fort madrier de om,28 d'équarrissage engagé dans les sem elles.Une
garniture en plateaux jointifs est placée à l'intérieur sur les quatre faces de la caisse. A l'extérieur
on bat sur tout le pourtour de l'auge une forte digue en argile de i mètre à im,5o d'épais-; seur, ce qui a pour but d'empêcher les infiltra-
SCIIEMNITZ (BASSEHONGRIE).
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tions accidentelles de pénétrer dans les f9ndations. Les colonnes du bocard c (pochsaiilen) sont en
Colonne.
bois de chêne; elles sont assemblées à mortaises sur la pièce de fond et sont ordinairement reliées par leur partie supérieure à la charpente du bâtin' lent. Il y a toujours une colonne à chaque extrémité de l'auge et entre chaque batterie de 3 ou de
5 pilons; de sorte que le nombre de batteries étant n, celui des colonnes sera toujours n-F-1. A leur partie inférieure, les colonnes sont appuyées et protégées par les pièces cl. Pour former la sole sur laquelle doivent battre
Sole.
les pilons, on jette au fond de l'auge un lit peu épais de fragments de quartz, qu'on y tasse fortement au moyen d'une grosse masse en fonte fixée à un manche et suspendue à une perche de bois
élastique. On ajoute un second lit de quartz, et l'on continue successivement ce travail jusqu'à ce que la profondeur de l'auge soit réduite à om,33 ou ou',34 au plus. Cette profondeur est toujours comptée à partir du niveau de l'arête i, à l'origine supérieure du plan incliné par où les eaux s'échappent hors du bocard. Ce plan incliné est appelé table du bocard ; son arête inférieure se trouve ordinairement au niveau du sol de l'atelier. Le plateau t, de 3 à 4 centimètres d'épaisseur, s'étend d'une colonne à l'autre ; il est mobile entre des coulisses verticales, de sorte qu'en l'abaissant ou l'élevant, on peut faire varier à volonté les di-
Table.
Tiroir.
mensions de la fente longitudinale qui est le seul orifice de sortie des eaux. Chaque pilon (pochstempel) se compose d'une poutre bien dressée p, en bois de chêne ou de hêtre, de 3m,7o de long sur om,i 4 d'équarrissage et
dont l'extrémité inférieure est armée d'un sabot 39 Tome X, 1846.
Pilon.