Annales des Mines (1846, série 4, volume 10) [Image 303]

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PRÉPARATION MÉCANIQUE 6o4 (pocheisen) en fonte blanche très-dure. Cette masse

de fonte a la forme d'un prisme quadrangulaire (Pl. XII, fig. 3), surmonté d'une queue pyramidale destinée à être logée dans l'épaisseur de la pièce de bois , où elle est maintenue solidement au moyen de coins et de deux bonnes frettes. Le mento.nnet r est également en fonte; c'est (Pl.

XII,

7) un manchon pouvant glisser facilement le long de la tige du pilon, contre laquelle on le fixe à la hauteur convenable au moyen d'un coin en bois. La partie saillante destinée à être saisie par la came a une épaisseur çle o'n,o3 , et se trouve

fig.

renforcée par une nervure. On se,sert aussi, quoique

moins généralement, des mentonnets représentés Pl. XII, fig. 6. Ils ont l'inconvénient de forcer à pratiquer une longue mortaise au travers de la tige

du pilon; mais en cas d'accidents du reste trèsrares, ils présentent l'avantage de pouvoir être remplacés plus rapidement. Un pilon ainsi monté

pèse ordinairement 250 /ivres; cependant il y a des bocards où le poids des pilons n'est que de 200 livres, et descend même jusqu'à r5o et 120 Prisons.

livres. Les deux pièces horizontales 1,1' (Pl. XI, fig. 3) (ladenspalten) sont exactement parallèles et nelaissententre elles que intervall e nécessaire pour le jeu

du pilon. Elles sont fortement boulonnées sur les colonnes du bocard, à une hauteur de t mètre audessus du niveau dela table, et sont percées de mortaiseS carrées qui se correspondent. Les grosses chevilles ou verroux en bois (ladenriegel) , qui passent dans ces mortaises, y sont maintenues d'un côté par une tête et de l'autre par une clavette. L'extrémité

supérieure du pilon est guidée par un second système tout pareil et fixé à i'",8o au-dessus du pre-

A scilEmNiTz (13AssE-110NGRIE).

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mier. Les surfaces frottantes de ces prisons sont garnies par une épaisse plaque de tôle, qu'on a

soin d'enduire de temps en temps avec de la graisse composée d'un mélange de suif et d'huile. Dans la construction d'un bocard , il serait important de conserver les cotes qui déterminent ici

la position des prisons; car, en les plaçant plus bas, elles se trouveraient constamment souillées par les impuretés qui jaillissent hors de l'auge, et, en les plaçant plus haut, les frottements seraient considérablement augmentés. L'arbre à cames a (Pl. XI,lig.6) a un diamètre Arbre à cames. de orn,56 ; il est placé au devant du bocard, à une hauteur de im,85 au-dessus du niveau de la table. Ses tourillons en fonte reposent sur des coussinets fixés eux-même sur une charpente solide. A l'extrémité de cet arbre est montée une petite roue dentée en fonte e', de om,7t de rayon , conduite par une grande roue dentée e, toute en bois et de 2 mètres de rayon, montée elle-même sur l'arbre de la roue

hydraulique. Les dimensions de cet engrenage sont calculées exactement pour les vitesses relatives, propres à chaque boca rd, de l'arbre à cames et de l'arbre de la roue hydraulique. Les grandes roues dentées, toutes en bois ou toutes en fonte, sont assez rares,et généralementon préfère les dents seules en bois, enchâssées dans une couronne en fonte. Quelquefois, par un cas exceptionnel tenant aux conditions locales, on a pu se passer de l'intermédiaire d'un engrenage; l'arbre à cames est alors le prolongement de l'arbre de la roue hydraulique. Les cames (Pl. XII, fig. 4) sont en bois de hêtre ou de charme très-dur ; elles sont enchâssées dans des mortaises pratiquées sur l'arbre pour les recevoir, et sont calées au moyen de coins en

Cames,