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PRÉPARATION MÉCANIQUE 614 sa longueur est de 22%52, et son inclinaison ou la différence de niveau entre ses deux extrémités est
de 0.'45, c'est-à-dire un peu moins de 18 p. o/o. Chacun de ces plans est recouvert complétement au moyen de deux coupons rectangulaires de toile grossière (plachen) un peu plus larges que la largeur du plan, et chacun un peu plus long que la moitié de sa longueur. La construction et la pose des moulins exige Construction et pos e des m ou quelques détails. Chacun d'eux se compose d'une lins. cuvette circulaire et évasée, en fonte (Pl. XII, fig. i ), dont le diamètre à la partie supérieure est de om,66 , à la partie inférieure de om,49, et la pro-
fondeur de ôn,2o. L'épaisseur de la fonte est de (3'11,013. Cette cuvette est simplement posée sur le plancher, où elle se trouve fixée au moyen om,o15
de deux pattes en fer. Le cylindre en bois c est boulonné exactement dans la verticale sur le centre du fond de la cuvette. Il est renforcé par deux cercles en fer, et, dans son extrémité supérieure, il porte une crapaudine en fonte ou en laiton. La
meule ou le coursier (ltiufer) destiné à se mouvoir dans cette cuvette fixe, est en bois; lesfig. 8, en représentent le plan su9 et io de la Pl.
périeur, la coupe et le plan inférieur. Le pivot i est placé sur la crapaudine de la cuvette; il doit, ainsi que l'axe en fer (spindel) qui en est la continuation, se trouver exactement dans la verticale aux deux plans horizontaux, passant par les faces supérieure et inférieure du coursier. Cette condition est facilement obtenue au moyen du trépied
ni, n, o
(fig. 9),
boulonné en m', n (fig. io), et
dont le manchon a passe dans la partie carrée de l'axe. Le pourtour extérieur du corps en bois du coursier est maintenu par deux larges cercles en
A SCHEMNITZ (BASSEHONGRIE).
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fer, et sa face inférieure est armée de douze couteaux ou lames en forte tôle, simplement enfoncés dans l'épaisseur du bois. Ces couteaux ont.une saillie de o'",i 3 seulement et sont disposés suivant
les rayons, comme l'indique la fig. 8. L'espace libre laissé entre le fond de la cuvette et la face inférieure du coursier est destiné à recevoir 28 ki-
logrammes de mercure. Du reste, la hauteur de cet espace est variable au moyen de l'écrou r. Anciennement on la réglait de manière à ce que les couteaux vinssent mordre dans le bain de mercure ; mais maintenant on a remarqué que l'amalgamation marchait beaucoup mieux lorsque le bord inférieur des couteaux était maintenu à un bon millimètre au-dessus du mercure. Le jeu entre les parois du coursier et de la cuvette est de om,005. L'extrémité supérieure de l'axe passe dans deux anneaux b, c (Pl. XII, fig. 1), fixés à
la charpente, et porte un disque en bois de ora,4o de diamètre sur om,o5 d'épaisseur. La longueur de cet axe est très-variable et ne dépend absolument que des conditions de l'emplacement local; quelquefois même il se trouve placé au-dessous de la cuvette, à Illya, par exemple. Entre le disque et le manchon l'axe est toujours brisé en fourchette, de sorte qu'en faisant glisser l'anneau g on peut à chaque instant et très-facilement débrayer ou embrayer le coursier, et ainsi arrêter ou faire
marcher l'un des moulins indépendamment de tous les autres. La communication de mouvement avec l'arbre Communication
moteur a lieu au moyen d'un engrenage conique de mouvement. et d'une sangle ou d'une courroie sans fin passant sur tous les disques. Le rayon de la roue conique montée sur l'extrémité de l'arbre à cames est de