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PRÉPARATION MÉCANIQUE
C,40, et le rayon de la roue qu'elle conduit sur l'arbre vertical en fery est de om,32. Or, comme l'arbre à cames fait 14 révolutions .par minute, l'arbre vertical et, par conséquent, tous les moulins marcheront avec une vitesse de bien près de Vitesse de rotation.
18 tours par minute. C'est là la vitesse moyenne qui a été reconnue convenir le mieux à la réussite du travail. Cependant je l'ai vue dans plusieurs ateliers ne pas dé-
passer 14 tours, et dans d'autres s'élever même jusqu'à 23 ou 24 tours par minute. Lorsque le coursier marche avec une vitesse inférieure à 14 tours par minute, on a remarqué que le moulin ne tardait pas à s'encombrer; tandis qu'avec une vitesse supérieure à 24 tours , le mercure commence à être projeté au dehors de la cuvette. Nombre de L'élaboration de la trübe nemlin l'écu-card de 10 pilons nécessite saire.
N'ombre des plans inclinés.
fournie par un brol'emploi de 6 moulins, nombre qui peut être considéré comme un minimum , même pour les gangues les plus pauvres en or. C'est pourquoi l'on prend généralement dans les constructions le rapport de 8 à 9 moulins pour o pilons. Ce même nombre de pilons suppose l'établissement de 5 plans inclinés en les prenant toutefois de 2rn,52 de large sur orn,47 de large avec une
inclinaison de 18 p. oit). Il est très-important de maintenir ces cotes des plans inclinés, car ce sont celles qui correspondent le mieux au contact avec les toiles de toutes les particules de la trübe , sans cependant permettre aux schlamms
de s'y déposer en trop grande quantité. Si l'on avait affaire à des gangues dans lesquelles la proportion des espèces argentifères proprement dites
fût très-forte relativement à celle de la galène
617 il conviendrait de réduire l'inclinaison des plans à A SCIIEMNITZ (BASSE-HONGRIE).
14 ou 15 p. o/o. Une fois en train , le travail de l'amalgamation Marche et ce, ne nécessite, comme celui du bocardage, que très- duite du travail.
peu de soins. La trübe , reçue dans le canal .x à la sortie de l'auge du bocard , traverse un tamis et 2, qui retient les en fil de fer g, _Pl. fragments de bois et d'autres impuretés qu'elle entraîne ordinairement. Elle se rend de là dans le canal r d'où quatre ouvertures la distribuent également sur les quatre moulins 1,2, 3, 4. Dans chaque moulin elle remplit l'espace conique hd du coursier et descend sur la surface du mercure où les schlamms qu'elle dépose se trouvent constamment brassés par les couteaux. Remontant ensuite le long des parois de la cuvette, elle en sort par l'orifice o, Pl. XII, fig. ii, où est adapté un goulot en tôle qui la conduit dans le moulin inférieur. Ici se passe absolument la même chose, I
et la trübe reçue dans le canal s est distribuée également sur les sept plans inclinés au moyen d'un nombre égal d'ouvertures pratiquées dans l'épaisseur de la planche qui forme sa paroi antérieure. Ce ne sont guère que les particules d'or les plus ténues qui se combinent avec le mercure, tandis que généralement les plus grossières sortent du moulin et se trouvent arrêtées par les aspérités des toiles. Tous les mois on arrête les moulins et on en retire la totalité du mercure. Ce mercure est soumis à deux ou trois filtrations successives. L'amalgame qui reste sur le filtre contient de
28 à 33 p. o/o d'or ; il est pesé, puis expédié à l'atelier de distillation. Le mercure qui passe à travers le filtre et qu'on reporte dans les moulins retient encore à peu près loth d'or au quintal.
Amalgame.