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DE M. DUBRTJLLE.
LAMPE DE SURETÉ
Plusieurs modèles nous ont été, à diverses reprises, présentés par M. Dubrulle; il a, d'après nos conseils, successivement corrigé des défauts qui rendaient sa lampe inapplicable dans les mines
à grisou, et introduit des perfectionnements de détails qui ont rendu son appareil commode et pratique. Le dernier modèle auquelil s'est arrêté et dont nous joignons ici le dessin nous paraît offrir
des qualités qui, sans en faire un instrument parfait encore, le rendent fort digne d'être recommandé aux praticiens. La description des figures qui composent le dessin dont nous accompagnons cette note fera bien suffisamment comprendre tout le système de la lampe , sans qu'il soit nécessaire d'entrer dans de plus grandes explications. Nous nous bornerons à présenter les remarques suivantes sur sa construction et son emploi. Le principe adopté dans la construction de la lampe Dubrulle est le même que celui qui a été appliqué dans la lampe de M. Dumesnil : alimentation par le bas, courant ascendant pour le dégagement des gaz comburés; emploi d'un cylindre de cristal ou de verre. Seulement il suffit de jeter un coup d'il sur la lampe Dubrulle pour reconnaître que, si elle présente avec la lampe Durtiesnil une communauté quant aux principes sur lesquels
se fonde sa construction, elle en diffère entièrement quant à la mise en oeuvre; et que l'ensemble de sa forme en ferait une lampe nouvelle , lors même que l'addition du mécanisme destiné à produire l'extinction instantanée au moment de son ouverture, que l'emploi d'une mèche plate dont la manoeuvre est faite au moyen d'une vis sans fin avec une extrême facilité, bien supérieure à
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celle adoptée dans les autres lampes de mines, et le petit mécanisme ingénieux substitué à l'informe mouchette adoptée dans les lampes ordinaires, ne donneraient pas à l'instrument tel qu'il est sorti des mains de M. Dubrulle un cachet réel de nouveauté. Cette lampe parait remplir la condition eSSeritielle qui est imposée à cette nature d'appareils, c'est-à-dire qu'elle est de sûreté. Avant de l'expérimenter dans l'intérieur d'une mine, nous avons eu recours à l'obligeance de M. Evrard, professoumise, seur de chimie à Valenciennes, et l'avons dans le laboratoire municipal de cette ville , dans divers mélanges de gaz d'éclairage et d'air atmosphérique, considérés comme les plus explosifs, savoir
1/5 de gaz et 4/5 d'air (en volume). 1/6 1/8
ici. ici.
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La combustion s'est faite constamment à l'intérieur de la lampe sans se communiquer au milieu ambiant. Présentée ensuite par nous, à deux reprises différentes, dans le grisou à la Grosse-Fosse et à
la fosse Ernest, dans la concession d'Anzin , la
lampe Dubrulle s'y est également bien comportée. La toile métallique dont est formée l'anneau
inférieur à travers lequel passe l'air ,d'alimentaconstitue le cytion , tout aussi bien que celle qui lindre qui surmonte le cristal, présente 121 ou v tures au centimètre carré. Il serait extrêmement aisé, si on le jugeait à propos pour accroître encore la sécurité de la