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HO
III
LAMPE DE suAETÉ
DE M. DUBRULLE
par suite obstruent le verre assez pour que la clarté de la lampe s'en trouve très-notablement amoindrie. Aussi, lorsqu'on tient à un front de
gouttes d'eau froide, ou de toute autre cause de
taille une lampe du système Dubrulle , pendant les trois premières heures la lampe est trèslumineuse au bout de ce temps le verre se ternit de plus en plus, surtout dans sa partie supérieure, et après huit heures d'exercice il est assez terni pour ne pas donner même autant de clarté qu'une lampe ordinaire. Le verre se ternit plus promptement encore si l'on n'a soin de veiller à ce que l'anneau inférieur de toile métallique ne s'obstrue pas de poussière de charbon, et que faute d'une suffisante alimentation la lampe ne devienne fumeuse.
refroidissement subit.
Description de la lampe (Pl. II, fig. i à [3). Fig. 1. Elévation de la lampe. Fig. 2. Projection horizontale du réservoir d'huile, vu en dessus. a. Petit levier en fer destiné, étant appuyé par un
bout sur le rebord b du couronnement de la
douille mobile qui enveloppe le porte-mèche, à maintenir celle-ci dans la position indiquée fig. 3, où la lampe est prête à être allumée. c,g. Les deux pièces de la mouchette. La petite
tige g, terminée par un ressort f, reçoit un
mouvement horizontal propre à faire tomber la partie charbonnée au moyen de la pièce c, mue elle-même en dessous du réservoir par l'extrémité 1(fig. 5) d'une tige k (fig. G) qui traverse ce réservoir.
Il nous semble assez difficile de remédier com-
piétement à l'inconvénient que nous venons de signaler et qui appartient, du reste, à toutes les lampes dans lesquelles tout ou portion du cylindre métallique est remplacé parUn cylindre en cristal. On amoindrirait fort probablement cet inconvénient en plaçant à la partie inférieure deux anneaux de toile métallique au lieu d'un ; car on diminuerait évidemment, ainsi la quantité de poussière de charbon entraînée sur la mèche. Toutes les lampes dans lesquelles on fait usage d'un cristal en guise de toile métallique ( lampe Dumesnil , lampe Mueseler, etc.), offrent un certain danger inhérent à la possibilité que le cristal ne se rompe par la chute d'une pierre. Toutefois
ce danger se trouve suffisamment prévenu par l'armature dans la lampe Dubrulle. Une autre cause de danger qui est propre à ces
sortes de lampes est celui qui peut parfois résulter de la projection sur le verre échauffé de quelques
d.
Petit orifice conique pour la rentrée de l'air
dans le réservoir.
Fil, 3. Coupe verticale de la lampe, faite suivant la ligne GH de la fig. 2.
La douille mobile q et la pièce à coulisses horizontales b qui la surmonte, sont représen-
tées dans la position correspondante à l'état
figuré par le plan n° 2. m m. Cylindre en cristal ou en verre, reposant en bas sur le porte-verre nn, pièce en cuivre représentée en pian et coupe par les fig. 9 et 10, et se rejoignant à sa partie supérieure au chapeau de toile métallique par une rondelle de feutre enfermée dans une garniture de cuivre, laquelle est serrée par le moyen de la vis latérale
du porte-verre contre le rebord supérieur du bâti extérieur de la lampe.
p,p,p. Volutes du ressort conique destiné à repous-
ser la douille mobile qui produit l'extinction lorsqu'on ouvre la lampe. Ce ressort est représenté développé dans la fig. 5.