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MACHINE A COLONNE D'EAU
sait évidemment beaucoup à désirer, et celle de
M. Adriany nous en présente le plus ingénieux perfectionnement que l'on pût attendre. Elle diffère du reste comolétement de la première , tant
par les conditions locales où elle se trouve placée que par son mode de construction. Lors de mon séjour à Schemnitz ( août 1845) un tourillon de l'arbre du volant s'était cassé et la machine se trouvait en réparation. C'est cette cir-
constance qui m'a fourni la facilité d'en lever le plan et de pouvoir l'étudier dans presque tous ses détails. Peu de jours après j'eus, à ma grande satisfaction, le plaisir de la voir marcher. il n'y avait aucun bruit, aucune secousse, et un seul mécanicien assis dans sa petite loge la manoeuvrait au moyen d'une manette. Si je n'eusse
été averti, j'aurais certainement cru me trouver auprès d'une de nos meilleures machines à vapeur. La projection horizontale de la machine (Pl. XI IV, fig. 1) nous fait voir les deux cylindres moteurs A, A'. Ces cylindres en fonte provenant des usines impériales et royales de Rohnitz sont bien alésés, et sont exactement du même diamètre et de la même longueur. Ils sont boulonnés sur de fortes pièces en chêne, fixées elles-mêmes sur. une fondation en maçonnerie. Les tiges des pistons qui se meuvent dans chacun de ces cylindres sont reliées aux manivelles M, M par l'intermédiaire des deux bielles B, BT. Les deux manivelles M, M' sont fixées à go° sur l'arbre en fonte du tambour cylindrique T, T'. Sur ce même arbre sont montés les deux excentriques E, ET, ainsi que le volant V, dont les bras sont en bois; la couronne seule est en fonte. Les deux petits cylindres C, forment l'appareil distributeur et régulateur de la
DE SCHEMI,TITZ (BASSE-HONGRIE) .
4°5 machine ; chacun d'eux est traversé dans toute sa longueur par une tige reliée à l'excentrique et sur laquelle sont fixés invariablement les deux pistons p, ; , r'. Ces petits cylindres régulateurs sont boulonnés sur la même fondation que les cylindres moteurs. Leur axe se trouve parallèle et exactement dans le même plan horizontal avec l'axe de ces derniers. En X (Pl. XIV, fig. t et 2), nous voyons le point de rencontre de quatre tuyaux ; il s'y trouve un robinet en bronze enchâssé dans un boisseau légèrement conique à quatre ouvertures. P est le tuyau d'arrivée ou de chute des eaux motrices; 0 le tuyau d'émission ou de décharge; IF etL (178. 2)
communiquent avec l'appareil régulateur. C'est sur faxe du robinet, en m, qu'est fixé le bras du levier dé la Manette.
Il faut remarquer maintenant que chacun des cylindres régulateurs C, (C') porte cinq tubulures, dont .deui'd'entre elles e ,l(é,,f), en établissent la communication avec les deux extrémités a , b
(a', dn cylindre moteur. Les deux autres, h (g', h'), à la partie inférieure communiquent avec le robinet à quatre voies, au moyen du
tuyau G (G') ( fig. et des deux tuyaux H (H') (fig. 3) et L. ta cinquième hibulure 1 (1' ) communiee également avec, le robinet à quatre voies, au Moyeri'des tuyaui-K (K') et F. Si nous considérons l'instant de /a marche de la machine où les deux manivelles se trouvent dans la position indiquée sur le dessin', ce qui correspond aux positions e.(cy.') (fig. ) des deux pistons motenis et (3, 7 ((3', 7'); des pistons régulateurs, nous voyons
l'eau motrice entrant par F se précipiter dans le tuyau K,
etpéhétrer dans le cylindre A par la