Annales des Mines (1847, série 4, volume 11) [Image 236]

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CHIMIE.

eaux, il peut en rester une proportion considérable en dissolution ; 2° Que la quantité des sels ammoniacaux nécessaires pour donner lieu à une précipitation com-

plète, doit être d'autant plus forte que le volume de la dissolution et celui de l'ammoniaque sont plus grands; 3° Que même, en l'absence des sels ammoniacaux, l'alumine peut être entièrement précipitée de ses dissolutions, quels qu'en soient le volume et la quantité d'ammoniaque qu'elles renferment, mais à la condition de laisser s'écouler un temps suffisant entre l'addition de l'ammoniaque et la filtration, le liquide étant à l'abri du contact de

EXTRAITS.

473 niaque, ce qui donne encore un précipité de quel-

ques milligrammes de phosphate d'alumine, on filtre et on précipite l'acide phosphorique par le chlorure de calcium ou mieux le sulfate de magnésie. Dans le premier cas, le précipité renferme un

peu de sulfate dé chaux, on le redissout dans l'acide chlorhydrique, on précipite le sulfate de chaux par l'addition d'un peu d'alcool, on filtre et on précipite le phosphate de chaux par l'ammoniaque.

23. Recherches sur quelques composés du TITANE; par M. Ebelmen. (Instit., juillet 1846.)

l'air ;

On sait que le titane peut former avec l'oxy-

gène des composés contenant moins de ce dernier corps que l'acide titanique. Fortement chauffé

Que le meilleur réactif pour précipiter complétement et instantanément l'alumine, sans qu'il soit besoin de la présence des sels ammoniacaux, est le sulfure d'ammonium. 22. Séparation de l'ACIDE PHOSPHORIQUE de rAur,

MINE; par M. C. Rammelsberg. (Ann. de Pogg.,

t. LXVI , p. 4o6.)

Le phosphate d'alumine ayant été dissous dans l'acide sulfurique, on étend la liqueur de son volume d'eau, on y ajoute un léger excès de sulfate de potasse, puis un grand excès d'alcool, au moins à 800, et on laisse reposer quelques heures. Par la filtration, on sépare de l'alun et du sulfate de potasse que l'on redissout dans l'eau et dont on précipite l'alumine par l'ammoniaque. On étend d'eau la liqueur alcoolique, on l'évapore en partie pour chasser l'alcool, on neutralise avec de l'ammo-

dans un creuset brasqué, l'acide titanique se réduit en partie et devient noir en perdant au plus 5 à 6 p. c/o de son poids. Jusqu'ici on n'est pas parvenu à produire cet oxyde noir dans un état de composition constant. Toutefois, M. H. Rose a été conduit à admettre dans certains fers titanés, l'exis-

tence d'un sesquioxyde de titane isomorphe dans le peroxyde de fer. Les expériences que j'ai faites démontrent clairement l'existence d'une série de composés du titane correspondant au groupement moléculaire du sesquioxyde.

Sesquichlorure de titane. En faisant passer à travers un tube chauffé au rouge de l'hydrogène saturé de la vapeur du chlorure de titane TiC1', on obtient un produit cristallisé en belles écailles d'un violet foncé qui se condensent dans la partie refroidie du tube de réduction. Ce nouveau cldo-