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S'UR LES GLACIERS pU NORD.
ET DU CENTRE DE L'EUROPE.
ils ne se développent dans toute leur splendeur que sur les glaciers principaux, ou du premier ordre. Ceux-ci sont renfermés dans le fond de hautes vallées. qui pénètrent jusqu'à l'axe central des grandes chaînes, et qui sont environnées de
conçoit aisément que les glaciers des Pyrénées
pics encore plus élevés.. On doit citer les glaciers
des Alpes comme les plus remarquables par leur aspect pittoresque , par la diversité de leurs formes , par leur puissance , leur vaste étendue en longueur et par la grandeur de leurs effets. Il y en a quelques-uns d'analogues en Norwège et en Islande, mais ils sont beaucoup moins nombreux que dans les Alpes ; on en voit aussi de
très-grands au bord même de la mer, dans les régions polaires , à la Nouvelle - Zemble , au Spitzberg , au Greienland et dans la baie de Baffin (1). Le développedrnuepnitedinesi egri aoeridorres
L'inégale répartition des glaciers du premier ordre sur les régions montagneuses de notre hé-
dépend du di- misphère se rattache à des causes plus compliquées
qu'on ne le croirait au premier abord; elle dépend me des montadu climat, de l'élévation et de la forme des mongnes. tmi:nt ,etdedel'Iéalérvoar--
tagnes : quelques exemples vont nous montrer que ces trois causes agissent simultanément, et que l'on aurait tort de chercher à expliquer les faits en invoquant exclusivement l'uné d'elles. On (1) Les glaciers se désignent par les expressions de glelscher en allemand, glacier en anglais, ghiacciaia en italien, jegna ou jackna en lapon ; dans le Nord de la Norwège on leur donne le nom de gyckel ; dans la Norwège méridionale on appelle isbrceen les glaciers proprement dits et sneebrceen les champs de névé. En Islande on
nomme j6kel les glaciers eu général et falljéikel les glaciers inférieurs ou du premier ordre, les moraines sont désignées par le mot jCikelgyaerde.
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soient beaucoup moins considérables que ceux des Alpes, vu la moindre élévation des sommets et la
faible étendue des tapis de neige permanente. Mais le climat des fields scandinaves est assez rigoureux pour que l'on y trouve des champs de neige qui égalent et surpassent même en superficie ceux du Mont-Blanc, du Mont-Rose et de l'Ober-
land bernois; il me suffira, en effet, de citer les
régions -neigeuses du Folgefonden et du Justedal, les plateaux couverts de névé du Sognefjord, du Nord fiord, du Suli tel ma , etc. Sua configuration du terrain le permettait, d'aussi vastes champs de neige
descendrait une foule de glaciers qui seraient comparables à ceux des vallées de Chamouni, de Zermatt, de l'Aar, etc. Cependant on est étonné
de n'y voir qu'un très-petit nombre de grands glaciers, et les deux ou trois qui ont le plus d'étendue sont loin d'offrir le même développement que les glaciers des Bois, d'Aletsch, etc. Les sommets des montagnes ne s'élèvent pas, il est vrai, au-dessus de la limite des neiges perpétuelles autant que les pics des Alpes centrales : la -hauteur des cimes culminantes de la Norwège, situées entre le 61e et le 62e degrés delatitude, varie de 2.5oo à 2.650 mètres (i); et sous cette zone, les neiges permanentes s'abaissent à 1.600 mètres (I) D'après les mesures faites par les ingénieurs norwégiens, l'Yntes field, qui fait partie du groupe des Galdhôpiggen , et qui parait être la plus haute montagne de la Simildinavie, a une élévation de 2.638 mètres (8.300 p. du Rhin). Beaucoup de cimes de cette région ont plus de 2.500 mètres, niais le Sneehâttan, situé un peu plus au ord , que l'on regardait autrefois comme la cime la plus élevée, n'a, d'après mes observations, que 2.295 mètres