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54 su Lrs GI4ÇIERS Dt.J NORD elle a été imbibée d'eau et agglutinée par la eongélation , elle peut se soutenir sur des pentes bien phis fortes. La surface supérieure des glaciers ne présente Inclinaison minimum de la sur- jamais une horizontalité parfaite; elle a constantl'ace supérieure des glaciers, ment une certaine inclinaison qui ne parait pas susceptible de s'abaisser audessous de certaines limites : ainsi , M. Élie de Beaumont qui, par la
mesure des pentes, a su éclaircir des questions très-importantes de la géologie, a déterminé l'inclinaison de plusieurs glaciers et n'en a vu aucun
qui se meuve sur une étendue un peu grande avec une pente notablement inférieure à 3°. Les glaciers que j'ai eu l'occasion d'observer dans les Alpes, en Scandinavie et au Spitzberg m'ont fourni la confirmation du même fait. Celui de Lodals est un des moins inclinés que j'aie vus en Norvvège; dans une portion de sa longueur, il a une pente de 3° seulement, mais son inclinaison moyenne est beaucoup plus considérable et s'approche de 8°. Il en est ainsi pour la plupart des grands glaciers des Alpes : considérons, par exemple, celui d'Aletsch qui est le plus long de tous et celui qui se rapproche le plus de l'horizontalité ; sur une grande partie de sa longueur, il n'est incliné que de 3°, mais si l'on détermine sa pente moyenne pour toute son étendue, depuis le haut des névés de la Jungfrau, du Moine, etc., jusqu'à son extrémité inférieure, sur une longueur d'environ 2 myriamètres et une élévation verticale de plus de 2.000 mètres, on trouve que cette pente est d'environ 6'; de même on trouverait 7 à 8° pour la pente moyenne du glacier de l'Aar. phériques est en moyenne de 33'; il se rapproche beau coup de l'angle des talus de neige.
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Les glaciers du Spitzberg qui se terminent par Inclinaison des glearciers du Spitzune façade verticale ont généralement une pente peu considérable qui varie de 3 à 6 et 8°; quand g' ils s'élèvent sur le flanc. des montagnes, leur par-
tie supérieure présente upe inclinaison un peu plus forte; mais ceux qui ont une longueur de
2 à 3 kilomètres conservent une pente douce dans presque toute leur longueur.
Jusqu'à présent on a peu de données, sur la
Inclinaison de
pente de la snrface inférieure 4es glaciers; on ne rittisrunce: Juré' peut la la mesurer directement, mais on peut en ciers. apprécier la valeur 'moyenne et les variations générales : d'abord il est facile de voi4i que, pour
la plupart des glaciers, les pentes des surfaces supérieures et inférieures sont les mêmes, si on les détermine pour toute lm étendue, depuis l'extrémité jusqu'au point où les plus hauts névés
se terminent sur le flanc ou la crête des montagnes. Ces pentes varient d'ailleurs à peu près de la même manière , mais pas de quantités égales
elles sont d'abord très-fortes dans la région des névés, puis elles diminuent dans la région des glaciers proprement dits. Pour connaître exactement la pente du fond, depuis un point donné jusqu'à l'extrémité, il faut déterminer l'épaisseurdu glacier en ce point : or, c'est à l'endroit où viennent converger les divers affluents que l'épaisseur doit en général acquérir sa valeur maximum. Depuis l'origine jusqu'à ce confluent, la pente du fond est plus forte que celle de la surface extérieure, ruais depuis là jusqu'à l'extrémité, elle est plus faible; et la différence, tant dans un sens que dans l'autre, dépend de la puissance du glacier : or, à moins de suppo7 ser cette puissance énorme , la pente du fond re,