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HISTORIQUE
DES MINES DE RIVE-DE-GIER. fr.
160 mètres de longueur, à 40 fr. (prix moyen). 4 chevaux pendant un an pour le déblayage. . 1 hommes pour le remplissage des voitures. . Total. Mode
d'exploitation.
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6.400 4.000 1200.
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11.600
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La galerie était inclinée en descendant, ce-qui a rendu le traînage difficile. Elle avait 2 mètres en carré. Le système d'exploitation suivi à Rive-de-Gier varie suivant la puissance des couches , leur inclinaison et les diverses circonstances locales qui les caractérisent. En général, les couches minces sont exploitées par la méthode des grandes tailles, et les couches épaisses par piliers et galeries avec remblais rapportés. Ce n'est que depuis quelques .années qu'on a senti /a nécessité de remblayer avec
soin les chantiers d'exploitation ouverts dans la principale couche, et c'est pour ne pas avoir fait tout d'abord usage de cette méthode qu'on a cornpromis l'avenir des mines. Autrefois on distinguait deux périodes dans l'exploitation. Dans la première on attaquait la -tranche inférieure de la couche en y établissant un système de tailles séparées entre elles par des piliers de houille. Ces tailles étaient presque toujours tortueuses et irrégulières, parce qu'on les dirigeait exactement suivant une ligne perpendiculaire aux plans de division naturelle de la houille ou à ce
qu'on appelle le gît du charbon, afin de rendre l'abattage plus facile. Les galeries qu'on dirigeait suivant le sens des fissures étaient appelées galeries de pointes ou simplement pointes. Comme elles étaient les plus coûteuses, on pratiquait seulement celles qui étaient nécessaires pour l'aérage, les transports, etc. ; mais il
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arrivait souvent que les piliers étaient trop minces
pour résister à la pression du terrain supérieur. Alors il survenait un premier éboulement à la suite duquel on en provoquait d'autres en ouvrant
de vastes chambres au milieu du massif. Ces chambres étaient abandonnées quand le toit venait à tomber. Il s'écoulait entre la première et la deuxième période de l'exploitation, un certain temps pendant lequel les travaux étaient portés sur un autre
point, toujours dans la partie inférieure de la couche, tandis que le sol des tailles exécutées de prime abord se gonflait, et que les galeries se bouchaient presque complétement, par suite des rapprochements du sol et du faîte. On revenait alors prendre la partie supérieure de la couche; mais l'ébranlement du terrain, en fissurant les piliers de houille, produisait beaucoup de menu, outre qu'il nécessitait l'emploi d'une grande quantité de bois, pour entretenir les voies de communication, et qu'il facilitait l'irruption des eaux dans l'intérieur des mines. Des incendies se déclaraient aussi au milieu des éboulements de bouille. Enfin le roulage présentait de grandes difficultés, à cause
des ondulations du sol, provenant d'un gonflement irrégulier des schistes du mur (i). Aujourd'hui, que le bassin de Rive-de-Gier est
traversé, non-seulement par une rivière et une grande route, mais encore par un chemin de fer et par un canal, les exploitants ne pourraient con(1) Le dépilage, dit M. Beaunier, avait lieu après l'exploitation de chaque tranche, et quand on faisait deux étages à la fois, le dépilage de l'étage supérieur était opéré le premier.