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DES MINES DE RI V E-DE-GIER.
HISTORIQUE
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tinuer à suivre la méthode qui vient d'être décrite, sans s'exposer à chaque instant à des procès auxquels les mouvements du sol ne manqueraientpas de donner lieu , et sans tarder, ce qui serait bien pis, à voir leurs mines envahies par les eaux. Aussi le système d'exploitation par remblais rapportés, se développe-t-il chaque jour de plus en plus. IL consiste à remblayer les chantiers souterrains, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, au
tranches qu'on exploitera successivement en s'éle.j vant sur les remblais. Le dépilage de la troisième
schistes intercalés au milieu des couches, soit d'excavations spéciales pratiquées dans l'intérieur même des travaux. On ouvre ordinairement ces espèces de carrières souterraines à la partie la plus élevée du champ d'exploitation, soit au contact d'une faille, soit au-dessus de la couche. Ce sont
permet d'exploiter les gîtes en totalité; tandis
moyen de matières stériles provenant, soit des
de véritables chambres d'éboulement dans lesquelles on est conduit par de petites percées à tra-
vers bancs, destinées à protéger les galeries qui en sont les plus rapprochées. Il est inutile de dire que ces éboulements sont provoqués dans les parties de la mine où l'on n'a pas à craindre les mouvements qui peuvent en résulter à la surface du sol. Si la couche est inclinée, on laisse tomber les matériaux de la partie supérieure, et les remblais se font ainsi naturellement ; mais dans les couches
horizontales on est obligé de les transporter. Ils coûtent, dans le premier cas, 3 à 4 centimes par hectolitre de houille extraite, et 6 à 7 centimes dans le second ( t). Soit, par exemple, une couche de Io mètres de puissance : on la divisera en trois (1) Dans les carrières de Paris, où les remblais sont bourrés, ils coûtent 4 fr. par mètre cube de pierre.
tranche pourra' Se faire avec ou sans remblais, suivant les circonstances locales où se trouvera placée la mine. S'il a lieu sans remblais, on se con-
tentera de soutenir le faîte avec des quadrillages
en vieux bois (i) ou avec des murs en pierres sèches, disposés de distance en distance. _la méthode d'exploitation par remblais a une grande influence sur l'avenir des mines, puisqu'elle qu'en suivant l'ancien système, on laissait enfoui, d'après M. Beaunier,, dans les mines les mieux ex-
ploitées, le quart de la houille, souvent le tiers, et dans celles moins bien dirigées, la moitié.. Les puits en creusement sont presque toujours aérés au moyen de caisses placées verticalement contre leur paroi. Lorsque le tirage naturel n'est pas assez .actif, ces caisses vont aboutir à /a cheminée à vapeur, ou bien, s'il n'y a pas de machine, on se sert d'un simple foyer d'appel placé à l'orifice du puits. Quand un puits doit servir isolément
l'extraction de la houille, on y construit une gaine d'aérage dont la largeur est égale au tiers à
du diamètre du puits. Une gaine semblable, d'une longueur de 220 mètres, coûte dé 5 à 6000 fr.
et peut durer dix à quinze ans, suivant la quantité d'eau qui ruisselle clans le puits. Lorsqu'il tombe peu d'eau, la gaine est détériorée beaucoup plus promptement par les gaz chauds qui sortent des travaux intérieurs.
L'aérage des mines s'opère habituellement à l'aide de deux puits qui communiquent entre (1) Espèce de prismes carrés.
Aérage.