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HISTORIQUE
eux. L'air entre dans la mine par un de ces puits,
et est distribué au moyen de galeries spéciales, dans les différentes parties de l'exploitation. On établit souvent en différents endroits des portes
DES MINES DE RIVE-DE-GIER.
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On peut augmenter notablement le pouvoir éclairantde la lampe de Davy, en la munissant inté-
(concession du Sardou), de la Grande-Croix et
rieurement d'un double réflecteur parabolique, à axe vertical. Cette modification a obtenu, à Rivede-Gier, la sanction de la pratique. Aux Flaches , la consommation et l'entretien d'une lampe coûtent of,27 en 12 heures, le prix de l'huile étant de 1,4o à 1,5o le kilogramme. Au commencement du xix° siècle, les machines Machints enaà chevaux étaient les plus usitées pour l'extraction ployées e nàt:t du charbon et l'épu ise m en t des eaux; mais elles ont été successivement remplacées par des machines à vapeur. C'est au puits Richardon (concession du Mouillon) qu'a été établie, vers 1800, la première machine à vapeur qu'on ait vue à Rivede-Gier. Celle du puits Jamen (concession des Verchères) a été placée en 1804. On comptait, à
-de Collenon. Les ouvriers qui travaillent dans ces mines sont munis de lampes de sûreté à enveloppe métallique, dites lampes de Davy, qui ont été in-
quatre machines à vapeur de rotation en activité. Il en existe aujourd'hui quatre-vingts environ pour
destinées à régler la marche du courant d'air, et à le faire arriver 'au front des chantiers les plus éloignés. Ces portes sont quelquefois doubles, afin que le courant ne soit jamais interrompu. Lorsqu'il est nécessaire d'aérer le front d'une taille située à l'extrémité d'un cul-de-sac, on se sert de caisses en bois qui débouchent d'un côté près du chantier, et de l'autre derrière une porte établie au milieu du
chemin d'air. Il importe surtout d'entretenir un courant d'air actif et continu dans les mines sujettes au grisou, telles que celles de Pic-Pierre et d'Egarande (concession d'Egarande), des Flaches
troduites à Rive-de-Gier en 1826. Avant cette époque, l'usage était d'enflammer le gaz tous les
matins, avant l'entrée des ouvriers. Nous ren-
Rive-de-Gier, en 1812, d'après M. Beaunier, le service des puits.
Les bennes qui sont employées à l'extraction, et qui servent aussi à la descente des ouvriers, ont des dimensions variables. Voici celles de quelques exploitations
voyons pour plus de détails sur cette dangereuse opération, à l'Historique de la concession d'Egarande. On a soumis à l'essai dans ces derniers temps, les lampes de sûreté des modèles Dumesnil et
Puits Saint-Martinet Maniquet (Sardon). (id.). . Puits G-rézieux
-Mueseler, dans les mines de Rive-de-Gier, et on a reconnu qu'elles présentaient toutes deux des inconvénients dans la pratique. La première éclaire
Puits Neuf (Grand'-Croix)
bien, mais elle s'éteint facilement dans un air agité. Quant à la seconde, elle serait très-commode dans les couches peu épaisses; mais elle est tout à fait insuffisante pour l'éclairage des galeries élevées.
Hauteur. Largeur. mèt.
Puits Saint-André (Cappe). Puits Neuf et de l'Espérance (Cappe).
1,15 1,25 1,16 1,13
0,97 1,00 0,94 0,90 0,80
1,00 7 0,95
0,80
Ces dernières contiennent donc de 6 à 6 hectolitres 1/2. Celles des puits Charrin et Frontignat jaugent io hectolitres. 12 Tome XII, 1847.