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HISTORIQUE
Les bennes portent sous leur fond deux roulettes qui permettent de les transporter jusqu'aux cases de déchargement. Une benne de la GrandCroix, ainsi pourvue de ses roulettes, a été estimée 8o f'r. par experts. .11 y a trois classes de cordes en chanvre, suivant la profondeur des puits. La première classe qui s'applique aux puits les plus profonds, tels que le puits Vellerut (Collenon), comprend les câbles de 45o mètres de longueur, qui pèsent 1400 kil.
Ceux de la deuxième classe ont environ 35o mètres, et pèsent i000 kil. Enfin ceux de la troisième classe, qui sont relatifs aux puits les moins
profonds, tels que ceux de Couzon et des Verchères, présentent un développement de 270 mètres, et pèsent environ 700 kil. On voit donc qu'il y a de 32 à 38 mètres courants de câble au quintal métrique. Ces câbles coûtent, à Rive-deGier, 157 fr. les Io° kil. Leur durée dépend de
l'état de l'air dans les puits, et de la quantité
d'eau qui les mouille. Elle varie de trois à sept ou huit mois. En 1843 les câbles en fil de fer ont été substi-
tués aux cordes en chanvre, sur un assez grand nombre de puits. Celui du puits Frère-Jean (Cappe) a 400 mètres de longueur et pèse 800
Au puits du Pré (Sardon) on a placé un câble en fer de 280 mètres pesant 3oo kil. Celui du puits du Pré (Couzon) est long de 260 métres, et pèse 356 kil. Ces câbles coûtent zoo fr. le quintal métrique. Les avantages qu'ils offrent sous le rapport de l'économie sont incontestables. Ils pèsent 2/5 de moins que les cordes en chanvre; ils coûtent, à longueur égale, un tiers de moins, et peuvent durer deux fois plus longtemps ; mais ils ont
DES MINES DE RIVE-DE-GIER.
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moins d'élasticité et peuvent se rompre plus facilement par un choc brusque. Il est facile de mettre en évidence l'économie que présentent ces câbles, en observant que dans des conditions de bon entretien, deux câbles en fil de fer, dont le prix est 13oo fr., durent quatorze mois; tandis qu'il faudrait, pour le même service, quatre câbles en chanvre coûtant 5.600 fr. L'emploi des câbles en
de
fil de fer exige, dans l'entretien et les soins à donner
aux épissures, des précautions qui doivent être l'objet d'une surveillance active.
Quand il n'y a que peu d'eau dans une mine, on l'extrait pendant la nuit dans des bennes, au moyen de la machine à rotation. Lorsqu'au contraire, la quantité d'eau qui afflue journellement est considérable, on l'élève au jour au moyen de pompes mues, soit par une ma. chine à vapeur à double effet, soit par une machine à simple effet, détente et condensation dite du Cornouailles. La première machine du second système qui ait été établie à Rive-de-Gier, est celle d'Egarande (Voir l'Historique de cette concession), remarquable par ses dimensions et par sa belle construction. Les puits Jamen (Verchères-Fleurdelix), Saint-Joseph (Montagne-du-Feu), Château (Sardon), Saint-Isidore (Reclus) et Lorette (Cappe) portent aussi des machines semblables. Les ouvriers employés aux travaux d'une mine sont sous la direction d'un chef appelé gouverneur, qui est chargé de tous les détails de l'exploitation.
Nous renvoyons au tableau n° Io, placé à la fin du mémoire, pour la désignation de ces ouvriers et les prix de leurs journées, depuis 1844 exclusivement.
183o
jusqu'en
Les piqueurs, c'est-à-dire les ouvriers qui
ouvriers.