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cARCULAIRES.
CIIICULAIRES.
mobiles, et surtout sur /es locomotives. La longueur con,
sidérable qu'il faut donner au tube du manomètre est
dans ce cas un inconvénient très-grave et la grande fragilité de l'appareil, qui est soumis constamment, à des vibrations et à des secousses, le rend complétentent inapplicable. On a cherché à éviter cet inconvénient en remplaçant
le tube droit par une série de tubes en siphon disposés comme le montre la fig. 1, Pl. /7M. Les parties inférieures des tubes contiennent du mercure ; les parties stipérieures sont entièrement remplies d'eau, excepté toutefois la dernière branche verticale fg, dont le mercure est soumis directement à la pression de l'atmosphère.
Lorsque lès deux extrémités de cet appareil sont en communication avec l'atmosphère, les colonnes de mercure sont de niveau dans chaque siphon partiel ; mais si l'on fait agir à l'extrémité a une pression plus considérable, il s'établit une différence de hauteur entre les colonnes de mercure de chacun des siphons, et la pression totale effective est mesurée par la somme des différences de hauteur du mercure dans tous ces siphons, diminuée de cette somme, pour la pression des colonnes des d'eau qui ne se trouvent plus en équilibre d'elles-mêmes. 11 est clair qu'en multipliant le nombre des siphons, on peut s'arranger de manière à ce qu'une pression élevée par exemple celle de 10 atmosphères ne produise que des différences de hauteur très-petites dans chacun des siphons, de sorte que l'on peut se contenter de donner une faible hauteur à l'appareil.
Un manomètre de cette espèce a été construit il y a longtemps par M. Collardeau , qui s'en servait pour mesurer des pressions très-considérables. On peut se dispenser de mesurer directement les différences de niveau du, mercure dans chaque siphon partiel, et observer seulement le niveau du mercure dans la dernière branche ou, verte f g; il suffit pour cela de graduer directement l'appareil au moyen d'un manomètre à air libre ordinaire, et de tracer sur le tube f g les divisions auxquelles s'arrête le mercure dans ce tube , lorsque l'extrémité a de l'appareil est soumise à des pressions de 2, 3, 4, 5... atmosphères. Les siphons en verre peuvent alors être rein-
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placés par des tubes de fer, et le manomètre présente une solidité beaucoup plus grande. Mais l'appareil doit être construit avec une grande perfection , car il est essentiel qu'il ne puisse pas se perdre la moindre quantité de liquide, soit mercure, soit eau sans cela les indications que donnerait l'extrémité de la colonne de mercure dans le tube f g seraient nécessaire-
ment erronées. Ce manomètre revient donc à un prix élevé, il présente beaucoup moins de sensibilité que le manomètre à air libre ordinaire, et on peut toujours craindre que la graduation ne soit plus exacte ; car il
suffit pour cela qu'une petite quantité de liquide soit sortie
par un des nombreux joints de l'appareil , depuis le moment où l'on a fait la graduation. Il a été joint à la circulaire du 16 mars 1846 la description détaillée d'un manomètre de cette espèce construit par M. Richard, et qui est maintenant établi sur un grand nombre de locomotives.
11. Le manomètre à air comprimé consiste essentiellement en un siphon en verre A B C, fig. 2, Pl. VIII, dont l'extrémité A communique avec la chaudière. La branche BC porte une division qui donne les capacités du tube à partir de l'extrémité C. L'extrémité effilée de la branche B C est restée ouverte; on verse dans le siphon une certaine quantité de mercure,
qui se met de niveau dans les deux branches et s'élève jusqu'à la première division tracée sur la branche B C; on ferme alors à la lampe l'extrémité C, et on a ainsi isolé un volume 1 d'air. On a tracé sur le même tube des divisions qui correspondent aux fractions ; 4-, 4,-, , du volume 1; le mercure vient affleurer à ces divisions lorsque l'appareil est soumis à des pressions de 2, 3, 4, 5, 6... atmosphères, Le principal inconvénient que l'on a reproché à ce
nomètre, outre sa fragilité, tient à ce que le mercure se salit promptement et laisse sur le tube de verre, dans la partie occupée par l'air, une crasse métallique qui empêche d'apercevoir le sommet de la colonne de mercure. Cette crasse metallique est presque toujours produite, dans les vases en verre, par une oxydation du mercure l'oxyde reste d'abord dissous dans la masse liquide, puis il se rend lentement à la surface, où il forme une pellif, Torne XII, i8.4'. -fi