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INTRODUCTION.
INTRODUCTION.
de la Colombie, du Pérou, du Chili, del'Austrabe, de la Nouvelle-Zélande, produiraient encore quatre fois plus de cuivre que les districts du continent européen les plus renommés pour l'im-
l'histoire du commerce, celui d'un impôt prélevé sur des producteurs et des consommateurs étrangers, à l'occasion d'un produit qui ne peut trouver
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portance de leur production. Dans leur état actuel, en élaborant les minerais indigènes et étrangers, elles livrent au commerce plus de cuivre que toutes
les autres fonderies de l'ancien et du nouveau monde. Cet ouvrage a en partie pour but de décrire toutes les circonstances qui ont donné naissance à un si remarquable développement d'industrie. Influence des rom-Pries
gal-
La Grande-Bretagne ne consomme pas à beau-
loi,cs et du t,,,cC011p près la briuciniqiie sur mines. Depuis
totalité du cuivre extrait de ses longtemps elle exporte dans les le commerce du pays étrangers nue quantité considérable de ce cuiyre. métal. Elle n'a donc pu attirer chez elle les minerais étrangers qu'a la condition de réexporter tout le cuivre qui en est extrait. Jusqu'en 1842 , 1-industrie britannique s'est simplement placée comme
iniermédiaire entre les producteurs de minerai
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aucun placement sur le marché indigène. Cet impôt frappe surtout, d'une part, les exploitants américains qui produisent la plupart des minerais importés; de l'autre, les fabriques françaises qui depuis dix ans ont consommé le tiers ou la moitié parfois les trois quarts du cuivre extrait en Grande-
Bretagne de ces niâmes minerais. Je présente dans cet ouvrage (S 15) un exposé de ces combinaisons douanières, dont l'industrie eut °pectine ne paraît pus avoir suffisamment apprécié la portée ; je recherche si ce vaste commerce de cuivre
indépendant au 'fond du sol britannique doit, dans le cours naturel des choses, subir ces exigences de la législation anglaise, et je prouve que l'industrie française en particulier peut aisément s'y soustraire. Ces études, entreprises surtout en vue de servir au progrès de l'industrie métallurgique , m'ont
Con4déralions g6,,.;:i.;`,1:,:s,es,.urd,i,
et les consommateurs de CuiVI'e ; elle se bornait à
en outre conduit à diverses conséquences qui me 'lui" 1" faits
prélever pour prix de cette intervention tous les avantages attachés soit au transport et au traitement métallurgique des minerais , soit au maga-
vouées à l'étude des phénomènes naturels. Ce
sinage
,
au transport et à la vente du cuivre
fabriqué. Mais, à dater de cette époque, le gouvernement anglais a voulu que ce transit du cuivre sur le sol de la Grande-Beetagne assurât au trésor public des avantages encore plus directs que ceux
qui résulta;ent implicitement de ce grand mouvement commercial et industriel. Un droit de douane considérable levé sur tous les minerais importés a établi un précédent sans exemple dans
paraissent de nature à intéresser les personnes mé-saPa`;.siiiiptidealg.
moire offre, en effet, plusieurs faits nouveaux à l'appui des vues que ,j'ai déjà eu occasion de produire (1) touchant les véritables moyens de progrès de la science métallurgique et le secours que celle-ci peut offrir aux autres sciences d'observation. Le but spécial de cet ouvrage m'obligeant (1) Mémoire sur la fabrication elle commerce des l'ers
à acier dans le Nord de l'Europe, etc. (Annales des mines, 4e série, t. IX, p. 122.)
