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DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.
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CONDITIONS GÉNÉRALES
Balance des dé- same de l'équipage. penses et des ro-- Vivres
cettes d'un na- intérêt et amortissement du vire employé au navire, entretien de la cotransport des mi_ que, o p. me du prix d'a nerais.
chat
Entretien des agrès , assurance du navire , avarii s
5.100 Fret pour 1.690 tonnes de mi3.104
3.120
nerai de cuivre, à raison de ssti.,s par tonne de 20 quintaux Fret pour 1.690 tonnes de
6.422
houille, à raison de 5 shit. par tonne
8 141084752
extraordinaires , frais di-
vers Bénéfice
stin.
1.100 2.448 14.872
Une compagnie de fondeurs qui fait le transport des minerais par ses propres navires, et qui, dans sa
comptabilité, ne charge ce service que des dépenses effectivement faites, transporte en réalité ces ruinerais au prix de 2".,35 par tonne, ainsi que le prouve le calcul ci-après 5h Il.
Frais annuelsdu navire, selon le compte précédent . . . .
12.421
Fret pour 1.690 tonnes de mi-
nerai de cuivre, à raison de 2sh.,35 par tonne. . . . Fret pour 1.690 tonnes de houille, à raison de 5 s'Ill par tonne
shil. 3.974
8.450 12.424
Les frais se trouvent encore réduits quand on porte en déduction des dépenses de navigation les bénéfices que peut donner, en sus du fret, le commerce de la houille.
Les minerais de cuivre transportés annuelleruent à Swansea forment un poids total de 200.000 tonnes savoir : t 65.000 tonnes de la presqu'île de Cornwall et de Devon, et 35.000 tonnes des deux rivages de la mer d'Irlande. Ces derniers minerais
se transportent à peu près aux mêmes conditions que ceux du Cornwall, en sorte que l'approvisionnement des fonderies galloises assure un travail régulier et constant à 128 navires jaugeant ensemble 15.34o tonneaux et montés par un millier de marins.
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Les principales usines du pays de Galles , pla- Débarquement cées près de l'embouchure et dans la région navi_ des minerais du c gable de petites rivières , reçoivent directement. po°rriltaldl'éptroatl les minerais, ainsi apportés du Cornwall. Les la f°nd"ie. établissements sont pourvus à cet effet d'un quai (Pl. III, fig. 4 et 5) près duquel les navires peuvent flotter, sauf pendant une ou deux heures, avant et après l'époque de la basse mer. L'équipage du navire est tenu d'élever les minerais jusqu'au niveau des tas que l'on accumule dans une vaste- cour contiguë au quai. Le sol de cette cour est ordinairement de niveau avec le quai et s'élève au moins à om,3o au-dessus des plus hautes eaux d'équinoxe. Le remplissage des paniers, le transport horizontal des minerais et leur arrangement en tas se font au moyen d'ouvriers spéciaux payés par le fondeur. Voici sur ce travail, toujours exécuté à la tâche, par des hommes vigoureux et actifs, les faits que j'ai observés. Un navire tenant 13o tonneaux de minerai qui était arrivé à quai à 5 heures du matin, fut entièrement déchargé et en état de procéder à l'embarquement de sa cargaison de houille, à 3 heures de l'après-midi : déduction faite d'une heure de repos , le travail avait duré effectivement 9 heures. Six hommes de l'équipage élevaient à l'aide
de poulies le minerai chargé dans des paniers, depuis le niveau de la cale jusqu'à une hauteur' variant de i à5 mètres au-dessus du niveau du quai la profondeur en contre-bas du quai, de laquelle le minerai était élevé, a varié avec la marée et l'état de vidange du navire, de3 à 6 mètres; en sorte
que la hauteur totale du transport dans le sens vertical était en moyenne de 7",5o. Quatorze autres ouvriers secondaient l'équipage : quatre