Annales des Mines (1848, série 4, volume 13) [Image 32]

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1 er. CONDITIONS GÉNÉRALES

DU TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE.

d'entre eux étaient employés dans la cale à remplir les paniers que hissait l'équipage ; quatre autres, placés tantôt sur le pont, tantôt sur le quai, tantôt sur un échafaudage, recevaient les paniers et emplissaient des brouettes ; six rouleurs , enfin, poussaient les brouettes remplies à une distance moyenne de 3o mètres en un point situé généralement de i à 3 mètres au-dessus du point de départ. Chacun des rouleurs est payé à raison de , oshit

o par chaque tonne de la cargaison et

reçoit, en conséquence, dans les conditions précédentes,

5shi1., 4 ,

pour le travail auquel il

a

coopéré; cette partie du transport entraîne par tonne une dépense de o""', 25 ; les huit autres ouvriers, qui développent un effort moindre, ne sont payés ensemble que I 67 environ par tonne. Ces salaires, pour les minerais de toutes provenances, se règlent toujours pour le poids de 21 ClUintaUX et montent , comme on voit, en totalité à 0"i',417. Transport des

Les minerais étrangers, ceux d'Irlande, du

mineraisétrangers depuis les pays

de Galles, etc., n'étant vendus aux fondeurs , ne peuvent psebat jduesqldifiriunddcd-- être directement débarqués aux usines. Les agents rie. des mineurs étrangers et indigènes les déposent provisoirement sur des quais affectés à cet usage dépôts de Swan- qu'après avoir été amenés à Swansea

spécial dans le port de Swansea; c'est dans ces

dépôts provisoires que les agents des fondeurs et ceux de la douane vont prendre les échantillons destinés à l'essai; c'est là également que les ac-

quéreurs vont prendre livraison des minerais lorsque le moment est venu de les transporter

aux usines : les frais de ce dernier transport sont seuls à la charge des fondeurs. Ce service est fait

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ordinairement par des navires d'un tonnage et surtout d'un tirant d'eau moindres que ceux qui font la navigation du Cornwall on emploie concurremment la voie d'un canal tracé parallèlement au rivage, pour ceux des ruinerais qui

sont dirigés aux fonderies voisines de Neath-Abbey. Les plus grandes distances qu'on ait à franchir sont de 12 kilomètres vers l'est et de 5o kilomètres vers l'ouest, pour les usines situées près d'Aberavon et de Llanelly : cette plus grande distance à franchir est une cause d'infériorité pour

les usines les plus éloignées de Swansea; mais celle-ci est balancée par le prix de la houille qui, sur ce littoral carbonifère, tend à s'abaisser relativement dans les ports les moins fréquentés. On

remarque toutefois que depuis l'époque où le

commerce des minerais étrangers a pris de l'extension , les usines situées dans la rivière de Swansea

tendent à se développer plus rapidement que les autres. L'une des principales fonderies situées dans ces conditions, à une distance moyenne de 2 kilomètres des dépôts provisoires de Swansea, opère cette seconde catégorie de transports au moyen d'une sorte de bateau plat jaugeant 120 tonneaux ,

tirant au plus 2,10 d'eau,

affecté

toute l'année à ce service. Ce navire est monté

par quatre hommes payés, le premier 25 shillings, le second 21 shillings, les deux autres 18 shillings; les trois derniers reçoivent en outre, sous forme de pourboire, une indemnité qui équivaut

en tout à 7sh".,5 par semaine : le salaire de l'équipage entraîne donc une dépense hebdomadaire de 89s"".,5. Le minerai est chargé et déchargé par l'équipage aidé d'ouvriers supplémentaires : pour le déchargement, les frais par tonne sont exacte-